L'Artichaut
Une vingtaine de places en salle et autant sur la terrasse qui longe le quai de l’Arve, dont les flots couvrent agréablement le brouhaha de la circulation: ici, Guillaume et Margaux proposent une cuisine française revisitée dans un décor de publicités anciennes. En mise en bouche, une verrine de mousse de brocoli aux noisettes grillées est titillée par un trait de vinaigrette. Puis arrive un filet de féra du lac, fumé, mêlé à une déclinaison de poireau (sauté, frit et en émulsion) elle-même surmontée d’un œuf poché. Malheureusement, textures et goûts se mêlent en une potée où l’on peine à retrouver les rares morceaux de féra annoncés. Ensuite, les quatre ravioles de cochon confit sont chichement escortées d’une saladine de chou kale au jus agréablement acidulé. Le classique pâté en croûte maison aux pistaches est généreux, fondant et savoureux, avec ses pickles et de la moutarde violette. Parmi les quatre plats principaux proposés, le filet de turbot au citron confit bénéficie d’une belle cuisson et d’un coulis de cresson. La garniture d’oignons confits, elle, est presque crue. Le bar sauvage en croûte de basilic convainc dans son aérienne mousse au yuzu. Une déclinaison de céleri domine un peu trop l’ensemble. Cuit à la perfection, tendre et goûteux, le filet de bœuf est déposé sur une fricassée de morilles et de gnocchis de pommes de terre. Le tout, très généreusement servi. Pareil pour les desserts. Ainsi cet excellent paris-brest à la noisette ou cette onctueuse tatin aux pommes agrémentée de boutons de roses et d’un glace fior di latte. Malgré le charme du lieu et sa cuisine plus que recommandable, quelques maladresses font que le 14ème point ne s’impose plus.
Une vingtaine de places en salle et autant sur la terrasse qui longe le quai de l’Arve, dont les flots couvrent agréablement le brouhaha de la circulation: ici, Guillaume et Margaux proposent une cuisine française revisitée dans un décor de publicités anciennes. En mise en bouche, une verrine de mousse de brocoli aux noisettes grillées est titillée par un trait de vinaigrette. Puis arrive un filet de féra du lac, fumé, mêlé à une déclinaison de poireau (sauté, frit et en émulsion) elle-même surmontée d’un œuf poché. Malheureusement, textures et goûts se mêlent en une potée où l’on peine à retrouver les rares morceaux de féra annoncés. Ensuite, les quatre ravioles de cochon confit sont chichement escortées d’une saladine de chou kale au jus agréablement acidulé. Le classique pâté en croûte maison aux pistaches est généreux, fondant et savoureux, avec ses pickles et de la moutarde violette. Parmi les quatre plats principaux proposés, le filet de turbot au citron confit bénéficie d’une belle cuisson et d’un coulis de cresson. La garniture d’oignons confits, elle, est presque crue. Le bar sauvage en croûte de basilic convainc dans son aérienne mousse au yuzu. Une déclinaison de céleri domine un peu trop l’ensemble. Cuit à la perfection, tendre et goûteux, le filet de bœuf est déposé sur une fricassée de morilles et de gnocchis de pommes de terre. Le tout, très généreusement servi. Pareil pour les desserts. Ainsi cet excellent paris-brest à la noisette ou cette onctueuse tatin aux pommes agrémentée de boutons de roses et d’un glace fior di latte. Malgré le charme du lieu et sa cuisine plus que recommandable, quelques maladresses font que le 14ème point ne s’impose plus.