L'Artichaut
Avec ses murs bordeaux et ses objets chinés, c’est un bistrot de poche aux airs de brasserie qui se double, les beaux jours venus, d’une terrasse d’où l'on peut entendre roucouler l’Arve qui coule en contrebas.
Margaux et Guillaume Fribault, unis aux fourneaux comme à la ville, y concoctent une cuisine saisonnière particulièrement gourmande, inventive et dénuée d’esbroufe.
Tout commence par ce haïku gustatif qui réunit dans un petit bol un guacamole tout en soie finement citronné et une morce de saumon d’une fraîcheur inouïe. Ils sont ponctués d’oignons confits dont les pétales crissent sous la dent. Les asperges, bien croquantes, d’un vert pimpant, sont associées à des éclats d’anguille fumée qui apportent un contrepoint moelleux et une touche de sel des plus plaisantes. Des noisettes toastées se chargent de la note croustillante. On trempe les tiges dans des larmes de jaune d’œuf, onctueuses d’avoir subi un coup de froid avant d’être émulsionnées au curcuma. Shiso et roquette en petites pousses ajoutent un frisson acidulé. Un très beau plat. L’assiette d’en face joue la légèreté: laitues braisées et caramélisées côtoient des langoustines fondantes sous une écume de citronnelle.
Le patron, Jan Bertiaux, ancien sommelier de chez Chevrier, vient aux nouvelles tout sourire. Oui, le premier verre de blanc était excellent! A lui le choix des vins pointus, à nous la joie de les découvrir. Les flacons, dont de nombreuses pépites, sont issus de la viticulture responsable. Mais posons notre verre, la côte de cochon de Jussy arrive, déclinée en scaloppine croustillantes et rosées, accompagnées de délicieux gnocchis de patates douces servis al dente, un jus à la truffe pour toute ponctuation. Côté mer, le filet de turbot est rehaussé d’un nuage au yuzu et flanqué d’un risotto de petites pâtes (risoni) liées à la pommade d’épinards, des feuilles également servies sous la forme d’une petite salade rapicolante.
Une assiette de fromages affinés et frais pour apprécier le dernier verre de vin? Ou un classique du patrimoine sucré? Un paris-brest flanqué de sorbet praliné et nous voilà comblés.
Avec ses murs bordeaux et ses objets chinés, c’est un bistrot de poche aux airs de brasserie qui se double, les beaux jours venus, d’une terrasse d’où l'on peut entendre roucouler l’Arve qui coule en contrebas.
Margaux et Guillaume Fribault, unis aux fourneaux comme à la ville, y concoctent une cuisine saisonnière particulièrement gourmande, inventive et dénuée d’esbroufe.
Tout commence par ce haïku gustatif qui réunit dans un petit bol un guacamole tout en soie finement citronné et une morce de saumon d’une fraîcheur inouïe. Ils sont ponctués d’oignons confits dont les pétales crissent sous la dent. Les asperges, bien croquantes, d’un vert pimpant, sont associées à des éclats d’anguille fumée qui apportent un contrepoint moelleux et une touche de sel des plus plaisantes. Des noisettes toastées se chargent de la note croustillante. On trempe les tiges dans des larmes de jaune d’œuf, onctueuses d’avoir subi un coup de froid avant d’être émulsionnées au curcuma. Shiso et roquette en petites pousses ajoutent un frisson acidulé. Un très beau plat. L’assiette d’en face joue la légèreté: laitues braisées et caramélisées côtoient des langoustines fondantes sous une écume de citronnelle.
Le patron, Jan Bertiaux, ancien sommelier de chez Chevrier, vient aux nouvelles tout sourire. Oui, le premier verre de blanc était excellent! A lui le choix des vins pointus, à nous la joie de les découvrir. Les flacons, dont de nombreuses pépites, sont issus de la viticulture responsable. Mais posons notre verre, la côte de cochon de Jussy arrive, déclinée en scaloppine croustillantes et rosées, accompagnées de délicieux gnocchis de patates douces servis al dente, un jus à la truffe pour toute ponctuation. Côté mer, le filet de turbot est rehaussé d’un nuage au yuzu et flanqué d’un risotto de petites pâtes (risoni) liées à la pommade d’épinards, des feuilles également servies sous la forme d’une petite salade rapicolante.
Une assiette de fromages affinés et frais pour apprécier le dernier verre de vin? Ou un classique du patrimoine sucré? Un paris-brest flanqué de sorbet praliné et nous voilà comblés.