Bombar
A première vue, ça ressemble à un resto pour bobos, relooké par un architecte branché qui ne maîtrise pas trop l’acoustique, mais qui a bien su conserver le sol carrelé multicolore des sixties… Mais ne jugeons ni sur la mine, ni sur le vacarme ambiant, car dans l’assiette, c’est top! Les amateurs de bistronomie ont depuis longtemps trouvé le chemin, même s’il n’y a pas d’enseigne en façade. Comme en Espagne, on partage les plats entre convives. Pas de mise en bouche prétexte, c’est déjà un bon point. Une vignarola, bien de saison, mélange généreusement asperges vertes, petits pois, épinards, olives noires et lardons, juste sautés à l’huile d’olive, c’est un régal. Sur quelques rondelles de citron repose un tartare de veau, légèrement épicé. Il est surmonté d’une effilochée de feuilles d’artichaut grillées qui n’ont aucun goût, on va dire que c’est pour le décor. Poursuivons le partage avec des spaghettis aux vongole, crémeux et al dente. Ou un filet d’omble au beurre blanc avec une mousse de brocolis: la cuisson est parfaite, les saveurs bien équilibrées. Entre les deux desserts proposés, le biscuit aux amandes sous un bonnet de mascarpone et sur un lit de rhubarbe nous enchante; c’est peut-être un peu simple, mais c’est simplement bon. Voilà qu’avec juste cinq plats on a déjà visité plus du tiers de la carte, qui en compte 12, avec ravissement! La suite avant la fin du mois, car la carte est mensuelle!
A première vue, ça ressemble à un resto pour bobos, relooké par un architecte branché qui ne maîtrise pas trop l’acoustique, mais qui a bien su conserver le sol carrelé multicolore des sixties… Mais ne jugeons ni sur la mine, ni sur le vacarme ambiant, car dans l’assiette, c’est top! Les amateurs de bistronomie ont depuis longtemps trouvé le chemin, même s’il n’y a pas d’enseigne en façade. Comme en Espagne, on partage les plats entre convives. Pas de mise en bouche prétexte, c’est déjà un bon point. Une vignarola, bien de saison, mélange généreusement asperges vertes, petits pois, épinards, olives noires et lardons, juste sautés à l’huile d’olive, c’est un régal. Sur quelques rondelles de citron repose un tartare de veau, légèrement épicé. Il est surmonté d’une effilochée de feuilles d’artichaut grillées qui n’ont aucun goût, on va dire que c’est pour le décor. Poursuivons le partage avec des spaghettis aux vongole, crémeux et al dente. Ou un filet d’omble au beurre blanc avec une mousse de brocolis: la cuisson est parfaite, les saveurs bien équilibrées. Entre les deux desserts proposés, le biscuit aux amandes sous un bonnet de mascarpone et sur un lit de rhubarbe nous enchante; c’est peut-être un peu simple, mais c’est simplement bon. Voilà qu’avec juste cinq plats on a déjà visité plus du tiers de la carte, qui en compte 12, avec ravissement! La suite avant la fin du mois, car la carte est mensuelle!