La Réserve Genève Hotel
Plus qu’un restaurant, le Loti est un lounge aux discrets accents Art déco et coloniaux où l’on vient se détendre en toute simplicité en compagnie d’une clientèle cosmopolite aisée. Le décor est très réussi et le service, en chemise blanche, pantalons bleus et baskets blanches, jeune et attentif. La carte éclectique s’adresse plutôt aux bourses bien garnies (48 francs le cheeseburger, quand même) mais personne ici ne semble s’en plaindre. Pour caler une petite faim, on choisira quelques huîtres Gillardeau ou encore ces petites bouchées de riz croustillant surmontées de guacamole et de tartare de bar, de thon ou de bœuf crémeux qui se mangent du bout des doigts. C’est bon et ludique. Les couteaux meunière, beurre noisette, nori et vinaigre de citron sont impeccables, tout comme le ris de veau rôti joliment rebondi et tout bronzé accompagné d’une délicieuse purée parfaitement régressive. Le risotto aux morilles al dente est un peu chiche, on aurait souhaité le voir un peu plus généreusement garni. Les desserts sont sympas, comme ce très classique moelleux au chocolat accompagné de sa non moins classique glace à la vanille ou ce très esthétique millefeuille à la pistache de Bronte. La cuisson du praliné et celle du feuilletage étaient malheureusement un peu trop poussées, et c’est bien dommage parce que l’idée est excellente. En été, une confortable terrasse surplombe la piscine et offre une vue dégagée sur le Léman tout proche. Et pour donner une touche totalement hédoniste, venez en bateau: l’hôtel vous offre la traversée du lac depuis la ville à bord de son superbe motoscafo.
Plus qu’un restaurant, le Loti est un lounge aux discrets accents Art déco et coloniaux où l’on vient se détendre en toute simplicité en compagnie d’une clientèle cosmopolite aisée. Le décor est très réussi et le service, en chemise blanche, pantalons bleus et baskets blanches, jeune et attentif. La carte éclectique s’adresse plutôt aux bourses bien garnies (48 francs le cheeseburger, quand même) mais personne ici ne semble s’en plaindre. Pour caler une petite faim, on choisira quelques huîtres Gillardeau ou encore ces petites bouchées de riz croustillant surmontées de guacamole et de tartare de bar, de thon ou de bœuf crémeux qui se mangent du bout des doigts. C’est bon et ludique. Les couteaux meunière, beurre noisette, nori et vinaigre de citron sont impeccables, tout comme le ris de veau rôti joliment rebondi et tout bronzé accompagné d’une délicieuse purée parfaitement régressive. Le risotto aux morilles al dente est un peu chiche, on aurait souhaité le voir un peu plus généreusement garni. Les desserts sont sympas, comme ce très classique moelleux au chocolat accompagné de sa non moins classique glace à la vanille ou ce très esthétique millefeuille à la pistache de Bronte. La cuisson du praliné et celle du feuilletage étaient malheureusement un peu trop poussées, et c’est bien dommage parce que l’idée est excellente. En été, une confortable terrasse surplombe la piscine et offre une vue dégagée sur le Léman tout proche. Et pour donner une touche totalement hédoniste, venez en bateau: l’hôtel vous offre la traversée du lac depuis la ville à bord de son superbe motoscafo.