La Channe By Marco Bassi
Marco Bassi est bourré de talent. Il a fait les beaux jours du Chalet d’Adrien et, depuis trois ans, il est ici à son compte dans une ancienne pinte à fromage transformée en une véritable salle de spectacle dédiée au chef et à sa cuisine. Entre panneaux de bois sculpté et tableaux de montagne, une trancheuse rouge vif attire le regard. Mais c’est surtout la cuisine ouverte, toute de blanc et de marbre, qui promet un show culinaire épatant. Covid oblige, il a fallu réduire la voilure et, ce soir d’été, le chef est quasiment seul dans ce bel espace. Il prend la commande, réalise les plats, conseille le vin et vous apporte les assiettes avec une énergie et un rythme qui forcent l’admiration. Le menu est donc unique le soir (une ou deux entrées), doublé d’un lunch à midi.
Dans une belle assiette blanche, voici la soupe au pain et aux tomates toscanes. De somptueuses langoustines translucides l’agrémentent. Burrata, roquette et bagnetto verde aux anchois assaisonnent cette belle entrée estivale servie tiède. Suivent de belles ravioles à la ricotta et au citron confit en sauce aux herbes, dont la verveine, coiffées de tronçons de poulpe. C’est joli, coloré, plaisant. On poursuit avec le bœuf du Simmental rassis cent jours aux saveurs argentines, mini-maïs, pimiento de padrón, sauce chimichurri. Un os à moelle finit le tableau. C‘est vraiment bon.
Côté vins, le choix au verre paraît ténu, mais la carte est riche en très belles références transalpines – quelques flacons de grand luxe, même, mais aussi de jolies découvertes – à tous les prix.
Et pour terminer, le dessert associe la volupté d’un cremoso de chocolat noir à des tuiles de pain croustillantes (ce n’est pas le clou du repas, ces tuiles) et un trait d’huile d’olive bio.
Voici une table à découvrir. Puis à suivre. Marco Bassi – une fois les problèmes de personnel post-covid surmontés – a tout pour gagner des points.
Marco Bassi est bourré de talent. Il a fait les beaux jours du Chalet d’Adrien et, depuis trois ans, il est ici à son compte dans une ancienne pinte à fromage transformée en une véritable salle de spectacle dédiée au chef et à sa cuisine. Entre panneaux de bois sculpté et tableaux de montagne, une trancheuse rouge vif attire le regard. Mais c’est surtout la cuisine ouverte, toute de blanc et de marbre, qui promet un show culinaire épatant. Covid oblige, il a fallu réduire la voilure et, ce soir d’été, le chef est quasiment seul dans ce bel espace. Il prend la commande, réalise les plats, conseille le vin et vous apporte les assiettes avec une énergie et un rythme qui forcent l’admiration. Le menu est donc unique le soir (une ou deux entrées), doublé d’un lunch à midi.
Dans une belle assiette blanche, voici la soupe au pain et aux tomates toscanes. De somptueuses langoustines translucides l’agrémentent. Burrata, roquette et bagnetto verde aux anchois assaisonnent cette belle entrée estivale servie tiède. Suivent de belles ravioles à la ricotta et au citron confit en sauce aux herbes, dont la verveine, coiffées de tronçons de poulpe. C’est joli, coloré, plaisant. On poursuit avec le bœuf du Simmental rassis cent jours aux saveurs argentines, mini-maïs, pimiento de padrón, sauce chimichurri. Un os à moelle finit le tableau. C‘est vraiment bon.
Côté vins, le choix au verre paraît ténu, mais la carte est riche en très belles références transalpines – quelques flacons de grand luxe, même, mais aussi de jolies découvertes – à tous les prix.
Et pour terminer, le dessert associe la volupté d’un cremoso de chocolat noir à des tuiles de pain croustillantes (ce n’est pas le clou du repas, ces tuiles) et un trait d’huile d’olive bio.
Voici une table à découvrir. Puis à suivre. Marco Bassi – une fois les problèmes de personnel post-covid surmontés – a tout pour gagner des points.