Hôtel Lausanne Palace
La brasserie du Lausanne Palace n’avait rien à envier à ses cousines parisiennes: acteurs, chanteurs, notables et hommes d’affaires s’y côtoyaient sur les banquettes en cuir vert dans un décor un brin théâtral. Tous les jours de l’année y tourbillonnaient serveurs en tablier, écailler (Tiago Jesus a remporté la Coupe du monde des écaillers en 2022) et maître d’hôtel pour servir aux convives les classiques de la gastronomie française. Mais nos dernières visites incitent au doute. L'arrivée d'Alexis (ex-Sardine), à l'heure où nous mettons ce guide sous presse, permettra-t-elle de redresser la situation?
D’abord, les horaires sont raccourcis: inutile désormais de venir tard le soir. Les équipes ont également changé. En salle, c’est un peu plus lent et plus flou. Et on se demande ce qui se passe en cuisine: les malakoffs sont fades, tout comme ce tartare de thon aux algues wakamés et citron vert, certes frais mais insipide. La soupe de poissons, aqueuse, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été par le passé. Et le terne pâté de volaille en croûte (32 francs, quand même) arrive sec, insignifiant en goût et – en plus – mal coupé sur une assiette blanche qu’une originale confiture de carottes et une lamelle de betterave de Chioggia n’arrivent pas à rendre moins désolante.
Heureusement, l’escalope de veau viennoise, agrémentée de pommes frites maison, est largement servie et correctement réalisée. Quant aux noix de Saint-Jacques, elles sont parfaitement rôties et fondantes en bouche, mais soutenues par un accompagnement de légumes inintéressant au possible.
On se console un peu avec les desserts, tous de grands classiques qui méritent le détour: tarte Tatin, profiteroles à la vanille, crêpes Suzette flambées (au bar!), baba au rhum ou blanc-manger coco. Carte des vins plutôt restreinte compte tenu de l’endroit et conseils inexistants. Du coup, les prix, des vins comme des mets, paraissent absolument stratosphériques.


La brasserie du Lausanne Palace n’avait rien à envier à ses cousines parisiennes: acteurs, chanteurs, notables et hommes d’affaires s’y côtoyaient sur les banquettes en cuir vert dans un décor un brin théâtral. Tous les jours de l’année y tourbillonnaient serveurs en tablier, écailler (Tiago Jesus a remporté la Coupe du monde des écaillers en 2022) et maître d’hôtel pour servir aux convives les classiques de la gastronomie française. Mais nos dernières visites incitent au doute. L'arrivée d'Alexis (ex-Sardine), à l'heure où nous mettons ce guide sous presse, permettra-t-elle de redresser la situation?
D’abord, les horaires sont raccourcis: inutile désormais de venir tard le soir. Les équipes ont également changé. En salle, c’est un peu plus lent et plus flou. Et on se demande ce qui se passe en cuisine: les malakoffs sont fades, tout comme ce tartare de thon aux algues wakamés et citron vert, certes frais mais insipide. La soupe de poissons, aqueuse, n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été par le passé. Et le terne pâté de volaille en croûte (32 francs, quand même) arrive sec, insignifiant en goût et – en plus – mal coupé sur une assiette blanche qu’une originale confiture de carottes et une lamelle de betterave de Chioggia n’arrivent pas à rendre moins désolante.
Heureusement, l’escalope de veau viennoise, agrémentée de pommes frites maison, est largement servie et correctement réalisée. Quant aux noix de Saint-Jacques, elles sont parfaitement rôties et fondantes en bouche, mais soutenues par un accompagnement de légumes inintéressant au possible.
On se console un peu avec les desserts, tous de grands classiques qui méritent le détour: tarte Tatin, profiteroles à la vanille, crêpes Suzette flambées (au bar!), baba au rhum ou blanc-manger coco. Carte des vins plutôt restreinte compte tenu de l’endroit et conseils inexistants. Du coup, les prix, des vins comme des mets, paraissent absolument stratosphériques.