Hôtel Lausanne Palace
On attendait évidemment beaucoup de l’arrivée d’Alexis Le Tadic, ancien de La Sardine, à la Brasserie du Grand-Chêne, celle du Lausanne Palace. Lors de notre première visite, on avait goûté des ris de veau qui figurent encore dans le top 3 de notre palmarès du genre. Sur la carte, à côté des incontournables qui ont encore droit de cité, le chef revisite les plats traditionnellement canailles en leur donnant un petit coup de twist.
L’œuf mollet, par exemple, mou et coulant comme il se doit, s’acoquine avec un haddock ciré, fumé avec vigueur, et le croquant d’un toast grillé, curieusement roulé, en guise de mouillette, un gel de mandarine en sus. Alexis Le Tadic a la réputation de maîtriser l’art du pâté en croûte et de la terrine. Cette dernière, à l’andouillette, est ferme, charcutière, gourmande, déposée sur une planche mi-bois, mi-métal. Mais on l’imaginait plus «animale» en bouche.
La lotte est rôtie, impeccablement. La chair rappelle un peu celle de certains crustacés. Le poisson surnage dans un crémeux de petits pois, garni de pommes au jus de framboises qui ajoutent un côté «Haribo» à l’ensemble. La déception viendra des rognons. Ils arrivent joliment découpés sur l’assiette. Avec beaucoup (trop) de gras et une cuisson un peu trop vive. Il paraît qu’ils étaient laqués. On ne sait pas trop à quoi. A côté, posées comme un rouleau d’été, quelques asperges vertes à l’ail des ours enveloppées dans un lard de Colonnata trop fin pour véritablement parfumer le légume condimenté.
Malgré un joli chutney aux figues, les fromages, servis trop froids et pas assez affinés, sont aussi décevants. Le dessert, lui, est réussi. Un joli crumble poires-pommes-amandes aux raisins de Corinthe (rhum) servi directement sorti du four dans une petite cocotte Staub.
En résumé, on attendait beaucoup et on a été un petit peu déçu.
On attendait évidemment beaucoup de l’arrivée d’Alexis Le Tadic, ancien de La Sardine, à la Brasserie du Grand-Chêne, celle du Lausanne Palace. Lors de notre première visite, on avait goûté des ris de veau qui figurent encore dans le top 3 de notre palmarès du genre. Sur la carte, à côté des incontournables qui ont encore droit de cité, le chef revisite les plats traditionnellement canailles en leur donnant un petit coup de twist.
L’œuf mollet, par exemple, mou et coulant comme il se doit, s’acoquine avec un haddock ciré, fumé avec vigueur, et le croquant d’un toast grillé, curieusement roulé, en guise de mouillette, un gel de mandarine en sus. Alexis Le Tadic a la réputation de maîtriser l’art du pâté en croûte et de la terrine. Cette dernière, à l’andouillette, est ferme, charcutière, gourmande, déposée sur une planche mi-bois, mi-métal. Mais on l’imaginait plus «animale» en bouche.
La lotte est rôtie, impeccablement. La chair rappelle un peu celle de certains crustacés. Le poisson surnage dans un crémeux de petits pois, garni de pommes au jus de framboises qui ajoutent un côté «Haribo» à l’ensemble. La déception viendra des rognons. Ils arrivent joliment découpés sur l’assiette. Avec beaucoup (trop) de gras et une cuisson un peu trop vive. Il paraît qu’ils étaient laqués. On ne sait pas trop à quoi. A côté, posées comme un rouleau d’été, quelques asperges vertes à l’ail des ours enveloppées dans un lard de Colonnata trop fin pour véritablement parfumer le légume condimenté.
Malgré un joli chutney aux figues, les fromages, servis trop froids et pas assez affinés, sont aussi décevants. Le dessert, lui, est réussi. Un joli crumble poires-pommes-amandes aux raisins de Corinthe (rhum) servi directement sorti du four dans une petite cocotte Staub.
En résumé, on attendait beaucoup et on a été un petit peu déçu.