Hôtel Helvétie
Ainsi que le disait Bocuse: «Classique ou moderne, il n’y a qu’une seule cuisine… la bonne.» Comme une équipe, on ne change pas un concept qui gagne: depuis l’an dernier, quelques détails infimes seulement ont varié dans la carte de cette brasserie aux intitulés vintage, avec ses escargots au gratin, son émincé à la zurichoise ou son entrecôte Café de Paris. Mais quand la qualité des produits, la manière impeccable dont ils sont travaillés et le rythme auquel ils se succèdent sont là, le bonheur n’est pas loin.
Ici, les plats les plus classiques du répertoire gagnent une nouvelle jeunesse. A commencer par ce carpaccio de loup de mer aux agrumes, à la marinade vigoureusement citronnée, dans lequel le poisson joue avec l’orange et le pamplemousse rose sous quelques herbettes printanières et une ombre de piment. C’est net, frais, joyeux et bigrement apéritif. Impeccablement rôties, les noix de Saint-Jacques arrivent sur un radeau d’endives caramélisées, dans une sauce crémée et mousseuse. Les goûts et les saveurs se marient agréablement dans un bel équilibre classique.
On continue dans le même esprit avec la généreuse côte de veau glacée, abondamment garnie de petites morilles au goût ample, sur une pimpante jardinière d’asperges et de petits légumes printaniers. Viande magnifique, cuisson parfaite, sauce aux morilles plus que classique et délectable. Seule fausse note, un gratin annoncé dauphinois, gratiné au fromage, a été laissé de côté.
En dessert, un agréable palet de mousse au chocolat blanc, farci d’un cœur et chapeauté d’un sorbet au cassis, met en douceur un point final au repas, et arrive presque à faire oublier le fond sonore d’une musique de variété quelconque et un peu trop bruyante.
Ainsi que le disait Bocuse: «Classique ou moderne, il n’y a qu’une seule cuisine… la bonne.» Comme une équipe, on ne change pas un concept qui gagne: depuis l’an dernier, quelques détails infimes seulement ont varié dans la carte de cette brasserie aux intitulés vintage, avec ses escargots au gratin, son émincé à la zurichoise ou son entrecôte Café de Paris. Mais quand la qualité des produits, la manière impeccable dont ils sont travaillés et le rythme auquel ils se succèdent sont là, le bonheur n’est pas loin.
Ici, les plats les plus classiques du répertoire gagnent une nouvelle jeunesse. A commencer par ce carpaccio de loup de mer aux agrumes, à la marinade vigoureusement citronnée, dans lequel le poisson joue avec l’orange et le pamplemousse rose sous quelques herbettes printanières et une ombre de piment. C’est net, frais, joyeux et bigrement apéritif. Impeccablement rôties, les noix de Saint-Jacques arrivent sur un radeau d’endives caramélisées, dans une sauce crémée et mousseuse. Les goûts et les saveurs se marient agréablement dans un bel équilibre classique.
On continue dans le même esprit avec la généreuse côte de veau glacée, abondamment garnie de petites morilles au goût ample, sur une pimpante jardinière d’asperges et de petits légumes printaniers. Viande magnifique, cuisson parfaite, sauce aux morilles plus que classique et délectable. Seule fausse note, un gratin annoncé dauphinois, gratiné au fromage, a été laissé de côté.
En dessert, un agréable palet de mousse au chocolat blanc, farci d’un cœur et chapeauté d’un sorbet au cassis, met en douceur un point final au repas, et arrive presque à faire oublier le fond sonore d’une musique de variété quelconque et un peu trop bruyante.