Hôtel de Ville
Sous les belles arcades de pierre qui bordent la rue Centrale, la vitrine évoque d’abord une brocante. Avant que les tables à l’intérieur puis une entrée tapissée de bouteilles ne montrent l’évidence: cette belle bâtisse abrite un restaurant. Et un bon… Le cadre coloré et la déco gentiment rustico-foutraque que la belle façade ne laisse pas présager sont chaleureux et sympa. L’accueil «comme à la maison» et les patrons accueillants et pleins d’humour mettent immédiatement à l’aise.
La cuisine a abandonné les menus à rallonge, trop lourds à gérer, pour des propositions tirées de la carte. Une carte appétissante, de longueur modeste et aux intitulés clairs, qui met l’eau à la bouche.
Ses promesses se concrétisent dès l’amuse-gueule surprise: une courte mousseline de chèvre frais, à la consistance crémeuse, toute simple et délicieusement goûteuse. Les pointes d’asperges vertes rôties à la perfection sont parfumées d’un (trop) discret pesto d’ail des ours, sur un fin carpaccio d’asperges blanches en buisson, et accompagnées de grosses morilles farcies d’une mousseline de foin que l’on aurait appréciée elle aussi plus typée. Une jolie entrée fleurie de bourrache, élégamment servie et tout à fait printanière.
Le filet de porc ibérique, rosé, juteux et délicieusement entremêlé, est cuit dans une chapelure amandine parfumée d’un vigoureux mélange sucré-piquant-moutardé mettant en valeur la tendreté et la délicatesse de cette viande d’exception. Un régal accompagné des premiers petits pois, cuits à la perfection. Une petite réserve pour les bâtonnets de polenta, un peu secs.
En dessert, la crème brûlée à la rhubarbe est du bon faiseur, avec une légère acidité rapicolante et quelques brins de rhubarbe grillés pour lui donner plus de peps.
Le service est à l’image de l’accueil, enjoué et sympathique. Fou de vins, Mickaël Pöschl a élaboré une carte encyclopédique, présentée sur tablette informatique. Un rêve pour tout amateur de vins originaux et de cépages rares. Elle ose notamment quelques rares chasselas remontant à la fin du dernier millénaire et une impressionnante sélection de cépages peu communs, dans un joyeux méli-mélo de régions et à des prix plus qu’abordables.
Sous les belles arcades de pierre qui bordent la rue Centrale, la vitrine évoque d’abord une brocante. Avant que les tables à l’intérieur puis une entrée tapissée de bouteilles ne montrent l’évidence: cette belle bâtisse abrite un restaurant. Et un bon… Le cadre coloré et la déco gentiment rustico-foutraque que la belle façade ne laisse pas présager sont chaleureux et sympa. L’accueil «comme à la maison» et les patrons accueillants et pleins d’humour mettent immédiatement à l’aise.
La cuisine a abandonné les menus à rallonge, trop lourds à gérer, pour des propositions tirées de la carte. Une carte appétissante, de longueur modeste et aux intitulés clairs, qui met l’eau à la bouche.
Ses promesses se concrétisent dès l’amuse-gueule surprise: une courte mousseline de chèvre frais, à la consistance crémeuse, toute simple et délicieusement goûteuse. Les pointes d’asperges vertes rôties à la perfection sont parfumées d’un (trop) discret pesto d’ail des ours, sur un fin carpaccio d’asperges blanches en buisson, et accompagnées de grosses morilles farcies d’une mousseline de foin que l’on aurait appréciée elle aussi plus typée. Une jolie entrée fleurie de bourrache, élégamment servie et tout à fait printanière.
Le filet de porc ibérique, rosé, juteux et délicieusement entremêlé, est cuit dans une chapelure amandine parfumée d’un vigoureux mélange sucré-piquant-moutardé mettant en valeur la tendreté et la délicatesse de cette viande d’exception. Un régal accompagné des premiers petits pois, cuits à la perfection. Une petite réserve pour les bâtonnets de polenta, un peu secs.
En dessert, la crème brûlée à la rhubarbe est du bon faiseur, avec une légère acidité rapicolante et quelques brins de rhubarbe grillés pour lui donner plus de peps.
Le service est à l’image de l’accueil, enjoué et sympathique. Fou de vins, Mickaël Pöschl a élaboré une carte encyclopédique, présentée sur tablette informatique. Un rêve pour tout amateur de vins originaux et de cépages rares. Elle ose notamment quelques rares chasselas remontant à la fin du dernier millénaire et une impressionnante sélection de cépages peu communs, dans un joyeux méli-mélo de régions et à des prix plus qu’abordables.