Hôtel de Ville
La terrasse entourée avec goût d’arbres en pot et avec un bout de vue sur les Alpes est un atout, même si l’intérieur du restaurant est très accueillant dans son style rustique charmant.
Tout commence avec une délicieuse quenelle de truite, parfaitement relevée, servie sur un blini et accompagnée par une délicate tuile à l’encre de seiche. Cette mise en bouche splendide nous laisse augurer un beau moment de gastronomie. Mais après, on reste un peu sur notre faim. Malgré sa belle présentation, le chaud-froid d’asperges est plutôt décevant. Les asperges blanches et vertes sont certes cuites à point et délicieuses. Mais il est difficile de trouver un intérêt à la quiche chaude, plutôt insipide, qui les accompagne. Et les quelques copeaux de jambon cru ne sauvent pas l’affaire.
Des haricots verts et une carotte nouvelle surmontent ensuite une petite galette de verdure. Mais que viennent faire des pointes de brocoli et de chou-fleur en fin de printemps? Chanterelles et morilles arrivent en sauce du filet de bœuf, demandé saignant mais servi à point.
Au dessert, un mélange de fruits de saison et son coulis arrivent sur un émietté de meringue, accompagnés d’une boule de crème double: c’est aussi simple que délicieux.
L’ensemble de la prestation, certes plaisante, convainc toutefois moins qu’en d’autres temps.


La terrasse entourée avec goût d’arbres en pot et avec un bout de vue sur les Alpes est un atout, même si l’intérieur du restaurant est très accueillant dans son style rustique charmant.
Tout commence avec une délicieuse quenelle de truite, parfaitement relevée, servie sur un blini et accompagnée par une délicate tuile à l’encre de seiche. Cette mise en bouche splendide nous laisse augurer un beau moment de gastronomie. Mais après, on reste un peu sur notre faim. Malgré sa belle présentation, le chaud-froid d’asperges est plutôt décevant. Les asperges blanches et vertes sont certes cuites à point et délicieuses. Mais il est difficile de trouver un intérêt à la quiche chaude, plutôt insipide, qui les accompagne. Et les quelques copeaux de jambon cru ne sauvent pas l’affaire.
Des haricots verts et une carotte nouvelle surmontent ensuite une petite galette de verdure. Mais que viennent faire des pointes de brocoli et de chou-fleur en fin de printemps? Chanterelles et morilles arrivent en sauce du filet de bœuf, demandé saignant mais servi à point.
Au dessert, un mélange de fruits de saison et son coulis arrivent sur un émietté de meringue, accompagnés d’une boule de crème double: c’est aussi simple que délicieux.
L’ensemble de la prestation, certes plaisante, convainc toutefois moins qu’en d’autres temps.