Chez Heini
Chez Heini est un monde à part: aux meubles de l’artiste Heinz Julen répond la vaisselle spécialement créée avec des cristaux Swarovski. L’animateur Urs Biner (Dan Daniell de son nom d’artiste) interprète une chanson à 22 heures précises. Et le menu tourne autour d’un thème: l’agneau. Du troupeau de la maison, bien sûr. L’entrée en matière, réussie, était une soupe de carottes aux oranges et aux herbes fraîches, servie avec insolence dans une chaussure à talon rouge vif. La soupe aux légumes, tiède et crémeuse, est dominée par le céleri et paraît bien chiche. Un carpaccio de betterave très fin s’harmonise ensuite avec le brie de brebis et des légumes verts. On poursuit avec les noix de Saint-Jacques sautées sur une mousse de pois: elles sont agrémentées d’une sauce à l’orange et de crème fraîche. L’«Agnello tonnato» aux asperges vertes et l’escalope de foie gras aux morceaux de pomme verte méritent également une ovation.
Alors on se réjouit de découvrir l’agneau cuit au feu: échine, gigot ou carré sont accompagnés d’un gratin de pommes de terre de première qualité ou d’une polenta valaisanne crémeuse. Ceux qui n’aiment pas l’agneau trouvent quand même leur bonheur avec ces filets de sole en papillotte, ce filet de bœuf au poivre ou ces scampis flambés comme dans les années 1960. Carte des vins (valaisans) attrayante et à des prix raisonnables, avec également de gros flacons.
Ce restaurant est culte et Urs Biner a de nombreux fans… qui ne voient plus ses faiblesses. Lors d’une deuxième visite, le service était complètement débordé: assiettes débarrassées après vingt minutes, personne pour verser le vin, attente pour le dessert (sorbet aux prunes, baies chaudes, pâte feuilletée fourrée à la vanille et un verre de Williamine).


Chez Heini est un monde à part: aux meubles de l’artiste Heinz Julen répond la vaisselle spécialement créée avec des cristaux Swarovski. L’animateur Urs Biner (Dan Daniell de son nom d’artiste) interprète une chanson à 22 heures précises. Et le menu tourne autour d’un thème: l’agneau. Du troupeau de la maison, bien sûr. L’entrée en matière, réussie, était une soupe de carottes aux oranges et aux herbes fraîches, servie avec insolence dans une chaussure à talon rouge vif. La soupe aux légumes, tiède et crémeuse, est dominée par le céleri et paraît bien chiche. Un carpaccio de betterave très fin s’harmonise ensuite avec le brie de brebis et des légumes verts. On poursuit avec les noix de Saint-Jacques sautées sur une mousse de pois: elles sont agrémentées d’une sauce à l’orange et de crème fraîche. L’«Agnello tonnato» aux asperges vertes et l’escalope de foie gras aux morceaux de pomme verte méritent également une ovation.
Alors on se réjouit de découvrir l’agneau cuit au feu: échine, gigot ou carré sont accompagnés d’un gratin de pommes de terre de première qualité ou d’une polenta valaisanne crémeuse. Ceux qui n’aiment pas l’agneau trouvent quand même leur bonheur avec ces filets de sole en papillotte, ce filet de bœuf au poivre ou ces scampis flambés comme dans les années 1960. Carte des vins (valaisans) attrayante et à des prix raisonnables, avec également de gros flacons.
Ce restaurant est culte et Urs Biner a de nombreux fans… qui ne voient plus ses faiblesses. Lors d’une deuxième visite, le service était complètement débordé: assiettes débarrassées après vingt minutes, personne pour verser le vin, attente pour le dessert (sorbet aux prunes, baies chaudes, pâte feuilletée fourrée à la vanille et un verre de Williamine).