Château de Pleujouse
Le Château de Pleujouse domine un tableau bucolique planté de légendaires damassiniers. L’adresse est une promesse d’expérience gastronomique de longue date, même si on l’a connue plus enjouée. La carte du moment propose trois menus, trois entrées, trois plats et trois desserts. Mais le menu dégustation «Lutfirus de Pluviosa» laisse une impression mitigée: alors que les maîtres des lieux, Catherine et Gérard Praud, de vrais artisans cuisiniers créatifs, maniaient les épices avec un talent rare, leurs mets actuels manquent parfois de relief. Cela dit, les plats sont toujours bien exécutés. Ainsi cette entrée de truite saumonée de Soubey, mi-confite, aux saveurs d’amande et de thé matcha, fumée au bois de hêtre et sublime d'onctuosité. Le petit bar grillé sur peau avec sa ravioline de fruits de la passion est malheureusement resté un peu trop longtemps sous la salamandre. Mais le savoureux coulis de potimarron aux pistils de safran et pastis de Souboz vient sauver l’ensemble. En plat principal, la côte de veau est irréprochable. La joue de bœuf, elle, marinée dans la syrah, est moelleuse et goûteuse à souhait. Les trois fromages sont parfaitement affinés et bien choisis. Le dessert, sous la forme d'une orange «fraîcheur» au miel des fleurs de La Baroche, est accompagné de bricelets et d’une glace au caramel bienvenue pour terminer le repas. Au service, l’équipe est peu attentive et approximative.


Le Château de Pleujouse domine un tableau bucolique planté de légendaires damassiniers. L’adresse est une promesse d’expérience gastronomique de longue date, même si on l’a connue plus enjouée. La carte du moment propose trois menus, trois entrées, trois plats et trois desserts. Mais le menu dégustation «Lutfirus de Pluviosa» laisse une impression mitigée: alors que les maîtres des lieux, Catherine et Gérard Praud, de vrais artisans cuisiniers créatifs, maniaient les épices avec un talent rare, leurs mets actuels manquent parfois de relief. Cela dit, les plats sont toujours bien exécutés. Ainsi cette entrée de truite saumonée de Soubey, mi-confite, aux saveurs d’amande et de thé matcha, fumée au bois de hêtre et sublime d'onctuosité. Le petit bar grillé sur peau avec sa ravioline de fruits de la passion est malheureusement resté un peu trop longtemps sous la salamandre. Mais le savoureux coulis de potimarron aux pistils de safran et pastis de Souboz vient sauver l’ensemble. En plat principal, la côte de veau est irréprochable. La joue de bœuf, elle, marinée dans la syrah, est moelleuse et goûteuse à souhait. Les trois fromages sont parfaitement affinés et bien choisis. Le dessert, sous la forme d'une orange «fraîcheur» au miel des fleurs de La Baroche, est accompagné de bricelets et d’une glace au caramel bienvenue pour terminer le repas. Au service, l’équipe est peu attentive et approximative.