Chalet RoyAlp Hôtel & Spa
Devant les baies vitrées de la salle à manger passe toutes les trente minutes le Bex-Villars-Bretaye. L’histoire ne dit pas si c’est en train que Davide Esercito a rallié le majestueux Chalet RoyAlp Hôtel & Spa, toujours est-il que le globe-trotteur italien y distille depuis deux ans une cuisine de fort belle qualité. Inspirée de son pays natal, elle se décline en un menu surprise et unique de sept plats, dont certains sont à partager entre convives. Un concept certes original mais qui n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée.
C’est par une pléiade de mises en bouche chaudes et froides que démarrent les festivités. On se délecte de la royale de foie gras et de sa gelée d’oranges sanguines, on salue le travail autour de l’anguille marinée à la sauce teriyaki, on apprécie l’association topinambour-café pour un cappuccino visuellement plus vrai que nature, on cherche en revanche la truffe noire dans le taco fourré aux gamberoni. Ici, pains et beurres traditionnels sont bannis. Focaccia et cake aux olives les remplacent avantageusement, tous deux escortés de beurres au sirop d’érable et aux cèpes. Un délice! La truffe blanche du Piémont, elle, s’avère nettement plus marquée en goût. Elle accompagne de belles coquilles Saint-Jacques snackées à la plancha et glacées au pain multicéréale leur conférant une jolie teinte brunâtre. La suite? Une seconde entrée prenant des allures de dessert! Butternut, chocolat blanc, châtaignes et gâteau éponge s’associent pour un résultat ma foi trop sucré à cet instant du repas. Dommage. Poisson et viande, aux cuissons millimétrées, sont d’un autre acabit. Le filet de turbot, posé sur un pressé de pommes de terre, se pare d’une sauce au beurre blanc et caviar légèrement acidulée. Un régal! Quant au pigeon, il se présente sous forme de filets, de cuisses et de foie gras. Un jus de cuisson au vin rouge bien relevé ainsi que des gels de melon et de bergamote pour l’acidité assurent l’assaisonnement.
Que dire enfin de cette «Scène de crime» digne de la Mafia sicilienne? Imaginez un biscuit à la silhouette humaine en lieu et place du cadavre, une glace et un coulis fraise-poivron simulant la couleur du sang, le tout dissimulé dans le brouillard d’une barbe à papa blanche. C’est artistique, voire un brin enfantin. Quelques mignardises de la Botte, notamment la tête de Maure au chocolat et la tarte caprese au citron, viennent clore les hostilités. Carte des vins minimaliste au vu du standing de l’établissement.
Devant les baies vitrées de la salle à manger passe toutes les trente minutes le Bex-Villars-Bretaye. L’histoire ne dit pas si c’est en train que Davide Esercito a rallié le majestueux Chalet RoyAlp Hôtel & Spa, toujours est-il que le globe-trotteur italien y distille depuis deux ans une cuisine de fort belle qualité. Inspirée de son pays natal, elle se décline en un menu surprise et unique de sept plats, dont certains sont à partager entre convives. Un concept certes original mais qui n’apporte pas vraiment de valeur ajoutée.
C’est par une pléiade de mises en bouche chaudes et froides que démarrent les festivités. On se délecte de la royale de foie gras et de sa gelée d’oranges sanguines, on salue le travail autour de l’anguille marinée à la sauce teriyaki, on apprécie l’association topinambour-café pour un cappuccino visuellement plus vrai que nature, on cherche en revanche la truffe noire dans le taco fourré aux gamberoni. Ici, pains et beurres traditionnels sont bannis. Focaccia et cake aux olives les remplacent avantageusement, tous deux escortés de beurres au sirop d’érable et aux cèpes. Un délice! La truffe blanche du Piémont, elle, s’avère nettement plus marquée en goût. Elle accompagne de belles coquilles Saint-Jacques snackées à la plancha et glacées au pain multicéréale leur conférant une jolie teinte brunâtre. La suite? Une seconde entrée prenant des allures de dessert! Butternut, chocolat blanc, châtaignes et gâteau éponge s’associent pour un résultat ma foi trop sucré à cet instant du repas. Dommage. Poisson et viande, aux cuissons millimétrées, sont d’un autre acabit. Le filet de turbot, posé sur un pressé de pommes de terre, se pare d’une sauce au beurre blanc et caviar légèrement acidulée. Un régal! Quant au pigeon, il se présente sous forme de filets, de cuisses et de foie gras. Un jus de cuisson au vin rouge bien relevé ainsi que des gels de melon et de bergamote pour l’acidité assurent l’assaisonnement.
Que dire enfin de cette «Scène de crime» digne de la Mafia sicilienne? Imaginez un biscuit à la silhouette humaine en lieu et place du cadavre, une glace et un coulis fraise-poivron simulant la couleur du sang, le tout dissimulé dans le brouillard d’une barbe à papa blanche. C’est artistique, voire un brin enfantin. Quelques mignardises de la Botte, notamment la tête de Maure au chocolat et la tarte caprese au citron, viennent clore les hostilités. Carte des vins minimaliste au vu du standing de l’établissement.