Buffet de la Gare Saint-Léonard
Restée cent vingt ans dans la même famille après sa création, en 1901, la belle maison au crépi framboise passé a été reprise en 2020 par Bruno Toppazzini. Vieux parquet, tables anciennes, fauteuils confortables, service aimable et efficace: tout y est pour un moment gourmand et cosy.
Aux fourneaux, le chef propose une carte courte, classique et de réalisation généreuse et joyeuse. A l’image de ce tartare de thon à la julienne de radis, grossièrement haché et monté sur un taboulé à la coriandre, dans une assiette comme éclaboussée de soleil et parsemée de minuscules et pétillantes billes au fruit de la passion. On y sent, dans un assaisonnement limité pour respecter au mieux les goûts, une envie de printemps. Elle se matérialise dans le nid de pâtes vertes au foin, dans lequel des noix de Saint-Jacques judicieusement cuites jouent à cache-cache avec des salicornes et les premières asperges vertes juste saisies. La saison finit de s’installer avec le coulis de cresson et d’oseille acidulé escortant la généreuse et juteuse entrecôte de bœuf en cuisson lente, qui aurait gagné à être un peu plus rassise. Une farandole des premiers petits pois et févettes de la saison et de pousses jaillissant de partout met la touche finale à cette assiette. De la carte des desserts, nous avons retenu la palette de quatre sorbets artisanaux, du bon faiseur et aux parfums typés.
La carte des vins, exclusivement valaisanne, comporte quelques curiosités, dont un barbera piémontais cultivé sur les coteaux voisins (avec l’autorisation du Conseil d’Etat, prend soin de préciser le maître d’hôtel), et suit le réchauffement climatique avec la syrah et la marsanne, cépages emblématiques des Côtes-du-Rhône.


Restée cent vingt ans dans la même famille après sa création, en 1901, la belle maison au crépi framboise passé a été reprise en 2020 par Bruno Toppazzini. Vieux parquet, tables anciennes, fauteuils confortables, service aimable et efficace: tout y est pour un moment gourmand et cosy.
Aux fourneaux, le chef propose une carte courte, classique et de réalisation généreuse et joyeuse. A l’image de ce tartare de thon à la julienne de radis, grossièrement haché et monté sur un taboulé à la coriandre, dans une assiette comme éclaboussée de soleil et parsemée de minuscules et pétillantes billes au fruit de la passion. On y sent, dans un assaisonnement limité pour respecter au mieux les goûts, une envie de printemps. Elle se matérialise dans le nid de pâtes vertes au foin, dans lequel des noix de Saint-Jacques judicieusement cuites jouent à cache-cache avec des salicornes et les premières asperges vertes juste saisies. La saison finit de s’installer avec le coulis de cresson et d’oseille acidulé escortant la généreuse et juteuse entrecôte de bœuf en cuisson lente, qui aurait gagné à être un peu plus rassise. Une farandole des premiers petits pois et févettes de la saison et de pousses jaillissant de partout met la touche finale à cette assiette. De la carte des desserts, nous avons retenu la palette de quatre sorbets artisanaux, du bon faiseur et aux parfums typés.
La carte des vins, exclusivement valaisanne, comporte quelques curiosités, dont un barbera piémontais cultivé sur les coteaux voisins (avec l’autorisation du Conseil d’Etat, prend soin de préciser le maître d’hôtel), et suit le réchauffement climatique avec la syrah et la marsanne, cépages emblématiques des Côtes-du-Rhône.