Auberge de Bogis-Bossey
Cyril et Nadège Freudiger vous invitent à partager leur univers poétique et gourmand. Lui est aux fourneaux, amoureux de son métier. Elle est en salle, en maîtresse de maison attentive, qui défend ses propositions et produits avec une passion parfois un peu insistante, mais toujours avec le sourire. Le menu, composé de trois entrées, plat et dessert, est une surprise. Vous annoncez ce que vous n’aimez pas et le chef compose selon son inspiration et le marché du jour. Voici qu’arrivent les amuse-bouches: une mignonne tartelette aux petits pois, chèvre et menthe, un cromesquis au panais et café qui éclate en bouche et un tartare d’anguille raffiné. Ce prélude est suivi d’une romance à l’italienne, un vitello tonnato à l’envers, composé d’une belle tranche de thon en tataki alanguie dans un délicat bouillon, escortée d’une délicieuse mousse de veau égayée d’un gressin enrobé de jambon de thon fait maison. Applaudissons maintenant ce réveil du printemps comme un petit-déjeuner autour de la morille: de belles asperges juste croquantes sous un duvet d'amandes, un «crousti» croissant à la poudre de morille et un superbe cappuccino aux morilles encore. Le chef vient en personne à table pour casser un œuf qui cache une hollandaise à l’ail des ours. C’est beau, c’est bon, c’est original, on en redemanderait s’il n’était suivi de «l’un brûle» (une fine tranche de wagyu grillée minute sur barbecue de table japonais) et de «l’autre fond» (un tendre cannelloni de queue de bœuf), «reliés par un mystère» (une écrevisse du Léman avec sa sauce armoricaine). Arrive maintenant l’accord des 3A: l’artichaut décliné en deux façons et travaillé dans son intégralité dialogue avec un agneau parfaitement rosé, un brin trop résistant sous la dent (unique bémol de ce voyage gourmand), tandis qu’une pointe d’aspérule vient lier l’ensemble avec des notes de fève tonka. Pour conclure ce festival poétique, Julie, la jeune pâtissière, nous a concocté une petite merveille givrée à base de fraise: tuile croquante, sorbet élégant, insert glacé, sponge cake au sapin et granité au champagne préparé à table avec une machine à kakigōri. Belle offre de vins qui nous a fait voyager de France en Italie, avec une escale inattendue sur les terroirs d’Arménie.


Cyril et Nadège Freudiger vous invitent à partager leur univers poétique et gourmand. Lui est aux fourneaux, amoureux de son métier. Elle est en salle, en maîtresse de maison attentive, qui défend ses propositions et produits avec une passion parfois un peu insistante, mais toujours avec le sourire. Le menu, composé de trois entrées, plat et dessert, est une surprise. Vous annoncez ce que vous n’aimez pas et le chef compose selon son inspiration et le marché du jour. Voici qu’arrivent les amuse-bouches: une mignonne tartelette aux petits pois, chèvre et menthe, un cromesquis au panais et café qui éclate en bouche et un tartare d’anguille raffiné. Ce prélude est suivi d’une romance à l’italienne, un vitello tonnato à l’envers, composé d’une belle tranche de thon en tataki alanguie dans un délicat bouillon, escortée d’une délicieuse mousse de veau égayée d’un gressin enrobé de jambon de thon fait maison. Applaudissons maintenant ce réveil du printemps comme un petit-déjeuner autour de la morille: de belles asperges juste croquantes sous un duvet d'amandes, un «crousti» croissant à la poudre de morille et un superbe cappuccino aux morilles encore. Le chef vient en personne à table pour casser un œuf qui cache une hollandaise à l’ail des ours. C’est beau, c’est bon, c’est original, on en redemanderait s’il n’était suivi de «l’un brûle» (une fine tranche de wagyu grillée minute sur barbecue de table japonais) et de «l’autre fond» (un tendre cannelloni de queue de bœuf), «reliés par un mystère» (une écrevisse du Léman avec sa sauce armoricaine). Arrive maintenant l’accord des 3A: l’artichaut décliné en deux façons et travaillé dans son intégralité dialogue avec un agneau parfaitement rosé, un brin trop résistant sous la dent (unique bémol de ce voyage gourmand), tandis qu’une pointe d’aspérule vient lier l’ensemble avec des notes de fève tonka. Pour conclure ce festival poétique, Julie, la jeune pâtissière, nous a concocté une petite merveille givrée à base de fraise: tuile croquante, sorbet élégant, insert glacé, sponge cake au sapin et granité au champagne préparé à table avec une machine à kakigōri. Belle offre de vins qui nous a fait voyager de France en Italie, avec une escale inattendue sur les terroirs d’Arménie.