Au D
Au cœur du pays horloger et du savoir-faire microtechnique, la bourgade de Saint-imier abrite le D, une adresse plutôt prometteuse. Le décor y est sobre, contemporain, agrémenté de quelques anciennes horloges de manufactures prestigieuses. Une jolie terrasse en hauteur vient compléter le tableau.
L’accueil et le service sont soignés et chaleureux, à l’instar des propositions sur ardoise de l’ambitieux chef Vincenzo Piccinni, qui renouvelle sa carte toutes les six semaines environ. Des quatre entrées proposées par une soirée caniculaire, la sucrine «presque cuite», agrémentée de wakamé et d’une émulsion de coriandre à l’huile de noisette, est une agréable et fraîche entrée en matière, de même que les pavés de céleri confits, artichauts rôtis, fine purée et poudre de chou-fleur, accompagnés d’un sublime sorbet au concombre. La côte de bœuf, ensuite, à peine trop saisie, est servie en tagliata, escortée de fondantes pommes de terre confites et d’une déclinaison de radis. Pour une virée du côté de la mer, le homard bleu vaut à lui seul le détour. Une étonnante bisque parfumée aux framboises ajoute une note florale à sa chair aromatique et délicate, alors que les courgettes marinées complètent d’une note d’amertume le riz noir terriblement moelleux et parfumé.
Parmi les desserts et fromages, la symphonie de tomates cerises confites, fraises marinées, crémeux de yuzu, sorbet rhubarbe et gaspacho fraises-tomates est un mariage idéal d’accords et de textures. Signalons encore que, de l’entrée au dessert, le chef disperse sur ses assiettes de minuscules concentrés de saveurs sous forme de micro-pousses et herbettes originales. Les prix sont très raisonnables et la carte de vins propose un bel assortiment.
Au cœur du pays horloger et du savoir-faire microtechnique, la bourgade de Saint-imier abrite le D, une adresse plutôt prometteuse. Le décor y est sobre, contemporain, agrémenté de quelques anciennes horloges de manufactures prestigieuses. Une jolie terrasse en hauteur vient compléter le tableau.
L’accueil et le service sont soignés et chaleureux, à l’instar des propositions sur ardoise de l’ambitieux chef Vincenzo Piccinni, qui renouvelle sa carte toutes les six semaines environ. Des quatre entrées proposées par une soirée caniculaire, la sucrine «presque cuite», agrémentée de wakamé et d’une émulsion de coriandre à l’huile de noisette, est une agréable et fraîche entrée en matière, de même que les pavés de céleri confits, artichauts rôtis, fine purée et poudre de chou-fleur, accompagnés d’un sublime sorbet au concombre. La côte de bœuf, ensuite, à peine trop saisie, est servie en tagliata, escortée de fondantes pommes de terre confites et d’une déclinaison de radis. Pour une virée du côté de la mer, le homard bleu vaut à lui seul le détour. Une étonnante bisque parfumée aux framboises ajoute une note florale à sa chair aromatique et délicate, alors que les courgettes marinées complètent d’une note d’amertume le riz noir terriblement moelleux et parfumé.
Parmi les desserts et fromages, la symphonie de tomates cerises confites, fraises marinées, crémeux de yuzu, sorbet rhubarbe et gaspacho fraises-tomates est un mariage idéal d’accords et de textures. Signalons encore que, de l’entrée au dessert, le chef disperse sur ses assiettes de minuscules concentrés de saveurs sous forme de micro-pousses et herbettes originales. Les prix sont très raisonnables et la carte de vins propose un bel assortiment.