Au D
L’aménagement de style brasserie moderne est confortable et les horloges, répliques de montres prestigieuses, témoignent de la vocation de la région. Ici, le service, efficace et sympathique, vient se présenter et expliquer le concept. En plus des plats à la carte, le chef propose des menus en quatre, cinq et huit temps.
Tout commence par l’incontournable focaccia maison, légère et aérée, agrémentée d’une huile d’olive douce. Un tartare de bœuf moelleux, garni d’une touche de guacamole crémeux et dressé sur une tuile de riz soufflé, met en appétit. Puis l’omble chevalier juste cuit ravit. Il fond en bouche. Le bouillon thaïlandais apporte un excellent contraste qu’un crumble à l’ail noir trop cuit met à mal. La raviole surprise qui renferme un œuf parfait serait délicieuse sans une sauce au fromage, un peu lourde, à l’apport gustatif discutable. Posé sur une sauce soja-chocolat, le bœuf est décliné en un filet rosé et tendre, ainsi qu’en version effilochée après une cuisson longue. Un duo de choix aux notes corsées. Des asperges de la région cuites à point complètent un tableau qui aurait pu (dû?) s’arrêter là; les pointes de mousseline au fort goût de vanille perturbent l’équilibre de tout le plat.
Car une mousse et sa tuile, toutes deux au Bleuchâtel, font office de plateau de fromages.
Malheureusement, le dessert finit de déboussoler le palais avec une pléthore de saveurs ressemblant à un orchestre où chaque musicien jouerait sa propre partition. Les éléments pris un à un sont de bonne facture – un fondant au chocolat coulant et délicieux, une originale et goûteuse glace à la fève tonka, des fraises mûres à point, un coulis à la rhubarbe et quelques touches de mousse vanille – mais le tableau final manque d’harmonie.
L’aménagement de style brasserie moderne est confortable et les horloges, répliques de montres prestigieuses, témoignent de la vocation de la région. Ici, le service, efficace et sympathique, vient se présenter et expliquer le concept. En plus des plats à la carte, le chef propose des menus en quatre, cinq et huit temps.
Tout commence par l’incontournable focaccia maison, légère et aérée, agrémentée d’une huile d’olive douce. Un tartare de bœuf moelleux, garni d’une touche de guacamole crémeux et dressé sur une tuile de riz soufflé, met en appétit. Puis l’omble chevalier juste cuit ravit. Il fond en bouche. Le bouillon thaïlandais apporte un excellent contraste qu’un crumble à l’ail noir trop cuit met à mal. La raviole surprise qui renferme un œuf parfait serait délicieuse sans une sauce au fromage, un peu lourde, à l’apport gustatif discutable. Posé sur une sauce soja-chocolat, le bœuf est décliné en un filet rosé et tendre, ainsi qu’en version effilochée après une cuisson longue. Un duo de choix aux notes corsées. Des asperges de la région cuites à point complètent un tableau qui aurait pu (dû?) s’arrêter là; les pointes de mousseline au fort goût de vanille perturbent l’équilibre de tout le plat.
Car une mousse et sa tuile, toutes deux au Bleuchâtel, font office de plateau de fromages.
Malheureusement, le dessert finit de déboussoler le palais avec une pléthore de saveurs ressemblant à un orchestre où chaque musicien jouerait sa propre partition. Les éléments pris un à un sont de bonne facture – un fondant au chocolat coulant et délicieux, une originale et goûteuse glace à la fève tonka, des fraises mûres à point, un coulis à la rhubarbe et quelques touches de mousse vanille – mais le tableau final manque d’harmonie.