Angleterre & Résidence
Voilà un très élégant restaurant italien de belle tenue. D’un côté, cette terrasse devant laquelle passe tout Ouchy en promenade, de l’autre, une longue salle sobre, chic, avec ses éléments en verre de Murano. Au service, une brigade essentiellement transalpine, précise à défaut d’être toujours chaleureuse. Et en cuisine?
Filippo Tawil, formé entre l’Italie et la France, propose une carte de spécialités italiennes auxquelles il ajoute toujours un petit twist, un apprêt, un ingrédient qui les distingue élégamment des recettes originales. La caponata mélange un joli choix de légumes à l’aubergine de base, les tomates sont ici séchées pour en densifier le goût, tandis que de petits raisins secs viennent apporter un peu de douceur face à la délicate saveur vinaigrée. Il y manquait, ce soir-là, les câpres de Pantelleria annoncées sur le menu, et c’était un peu dommage.
Le carpaccio di manzo étalait avec grâce ses tranches ultra-fines de bœuf sous un condiment de truffe noire, des tranches de champignon juste marquées au gril, des chips de panais et de petits morceaux de pecorino barolo. Le tout s’agrémentait encore de jeunes pousses de catalogne crue et frite. Un bel ensemble qu’on pouvait agrémenter, contre supplément, d’un râpé de truffe noire.
Les pâtes sont évidemment maison et raffinées, comme ces minuscules ravioli del plin, recette piémontaise à la pâte riche en œuf et dont la farce mélange trois viandes. Ils se parent ici d’un jus de veau parfumé au romarin. Le tronçon de turbot est parfaitement rôti, posé sur un ragoût de haricots borlotti cuits dans une sauce tomate joliment épicée, au parfum gourmand, qu’agrémentent quelques légumes de saison.
La carte des desserts joue elle aussi avec les traditions, le baba napolitain se gorgeant de… grappa et de fruits, la panna cota se fait au lait d’amandes avant d’accueillir clémentine et croûtons épicés. La cave plonge bien évidemment dans les terroirs de la Botte principalement, à des tarifs certains.
Voilà un très élégant restaurant italien de belle tenue. D’un côté, cette terrasse devant laquelle passe tout Ouchy en promenade, de l’autre, une longue salle sobre, chic, avec ses éléments en verre de Murano. Au service, une brigade essentiellement transalpine, précise à défaut d’être toujours chaleureuse. Et en cuisine?
Filippo Tawil, formé entre l’Italie et la France, propose une carte de spécialités italiennes auxquelles il ajoute toujours un petit twist, un apprêt, un ingrédient qui les distingue élégamment des recettes originales. La caponata mélange un joli choix de légumes à l’aubergine de base, les tomates sont ici séchées pour en densifier le goût, tandis que de petits raisins secs viennent apporter un peu de douceur face à la délicate saveur vinaigrée. Il y manquait, ce soir-là, les câpres de Pantelleria annoncées sur le menu, et c’était un peu dommage.
Le carpaccio di manzo étalait avec grâce ses tranches ultra-fines de bœuf sous un condiment de truffe noire, des tranches de champignon juste marquées au gril, des chips de panais et de petits morceaux de pecorino barolo. Le tout s’agrémentait encore de jeunes pousses de catalogne crue et frite. Un bel ensemble qu’on pouvait agrémenter, contre supplément, d’un râpé de truffe noire.
Les pâtes sont évidemment maison et raffinées, comme ces minuscules ravioli del plin, recette piémontaise à la pâte riche en œuf et dont la farce mélange trois viandes. Ils se parent ici d’un jus de veau parfumé au romarin. Le tronçon de turbot est parfaitement rôti, posé sur un ragoût de haricots borlotti cuits dans une sauce tomate joliment épicée, au parfum gourmand, qu’agrémentent quelques légumes de saison.
La carte des desserts joue elle aussi avec les traditions, le baba napolitain se gorgeant de… grappa et de fruits, la panna cota se fait au lait d’amandes avant d’accueillir clémentine et croûtons épicés. La cave plonge bien évidemment dans les terroirs de la Botte principalement, à des tarifs certains.