Texte: Urs Heller Photos: Nik Hunger, HO
SANS CESSE DU NOUVEAU. Une fois de plus, un restaurant du Bürgenstock ferme ses portes, remplacé par un nouveau concept. Le «Sharq Oriental», fantastiquement situé, a été une valeur sûre pour les amateurs de mezze & Co. Aujourd'hui, il cède sa place au «Parisa», qui va nous faire découvrir la cuisine perse, peu connue chez nous. D’ailleurs, d’autres « Parisa » devraient voir le jour dans les hôtels de luxe du groupe.
Mike Wehrle, le Directeur culinaire.
«Nous avons cuisiné libanais, iranien et qatari au «Sharq Oriental». Le feedback des clients était clair: les plats iraniens étaient les plus appréciés, explique le Directeur culinaire, Mike Wehrle. Alors, nous avons affiné notre offre et nous nous concentrons désormais sur la cuisine perse qui est très raffinée.»
UN COUP D’ŒIL SUR LE MENU. Au fait, c’est quoi exactement, la cuisine perse? «Un mélange de sucré et de salé, une explosion de saveurs et de couleurs, d’épices, d’herbes et de fruits», promet le Bürgenstock. On débute avec le «Mast-o khiar»: un yaourt battu avec des noix fraîchement grillées, des raisins secs et un concombre croquant. Arrive ensuite le «Ash-e reshte»: une soupe de nouilles perses avec des pois chiches, des lentilles vertes et des haricots rouges. On termine avec le «Parisa Signature»: du jarret d’agneau, cuit à basse température, dans une sauce tomate perse. C'est gourmand et c'est frais!
Salad-e panir va hendevaneh: pastèque avec feta, garnie de noix, d'huile d'olive & de jus de citron vert.
RECRUTEMENT via WHATSAPP. Comment trouve-t-on les bons cuisiniers pour un nouveau restaurant si particulier? Mike Wehrle sourit: «Comme toujours, par WhatsApp. Des cuisiniers qui connaissent la gastronomie perse nous avaient déjà fait signe avant la pandémie. Nous avons repris contact, élaboré des plats et conclu les contrats. C’était parti!»
Le « Parisa » du Bürgenstock est ouvert le soir, du mercredi au samedi.
