Texte: Knut Schwander Photo: À la Vieille Auberge
Crève-cœur. Il faut se dépêcher de retourner dans la charmante Vieille Auberge de Valleyres-sous-Rances (13/20), car en juillet les Hamart vont partir pour de nouvelles aventures. «Je dois dire que c’est un crève-cœur. Ce restaurant, c’est un peu notre bébé», lance Myriam Hamart, qui y virevolte depuis 12 ans en salle, alors que son époux Eric, le chef de cuisine, enchante leurs hôtes grâce à sa cuisine gourmande, généreuse, délicieusement traditionnelle et authentique.
La voix de la raison. Pourquoi partir? «Parce qu’Eric travaille seul en cuisine, que la conjoncture est incertaine et que les charges ne cessent de s’alourdir. Mais surtout, parce qu’à 52 ans, on peut se lancer dans de nouveaux projets». C’est donc un choix de raison qui motive ce couple invariablement enthousiaste et accueillant: «Ces douze ans resteront une belle aventure, de passion et de bonheur. Mais là, nous devons penser à notre santé et à notre équilibre».
Changement de cap. Le Nord vaudois perdra donc l’une de ses belles adresses et le monde de la restauration un duo plein d’allant. Car, avant de s’installer dans ce beau village des Côtes de l’Orbe, les Hamart avaient fait parler d’eux à Onnens, puis à La Prairie à Yverdon-les-Bains. Et chacune de ces étapes reste un succès plébiscité par le public comme par le GaultMillau. Prochaine étape? Un autre type de cuisine pour lui, une activité dans le domaine de la formation sans doute aussi, et un poste de gestion et d’accueil dans une autre domaine que la restauration pour elle. Mais comme on ne se refait pas, gageons qu’ils feront tout ça avec la même passion!
