Propos recueillis par Siméon Calame | Photo: Marina Forney - Office des Vins Vaudois

Deux ans de succès. L’heure est à la fête. C’est lors du salon Divinum Chablais que l’Office des vins vaudois a célébré son «nouveau vin rouge vaudois», lancé en grande pompe il y a deux ans. 21 crus d’Escargot Rouge (sur 35 au total) ont ainsi été dégustés par un jury d'une soixantaine de personnes (composé de journalistes, d'influenceurs, de personnalités du monde du vin et de l’œnotourisme et d'amateurs). C’est celui de la Cave du Consul qui a remporté le titre dans la catégorie Sélection, et celui des Celliers du Chablais dans la catégorie Original. Au-delà de ces récompenses, l’aventure de l’OVV est jalonnée de succès, comme le détaille Benjamin Gehrig, directeur. Interview.

 

Benjamin Gehrig, il y a deux ans, vous annonciez «viser 150’000 bouteilles par an à moyen terme». Où en êtes-vous?

Durant cette période, nous avons livré 230’000 flacons aux vignerons participants. Par année, cela fait donc un peu moins que le chiffre annoncé. Mais ce n’est que le début.

 

Les consommateurs répondent donc présents?

Oui! Ce qui nous réjouit particulièrement, c’est que ce vin plaît. La clientèle est très réceptive à ce vin de partage qu’elle peut se procurer (presque) partout. C’est pour cela que nous multiplions notre présence dans des foires régionales et des salons de vin, afin de le faire connaître encore plus loin. Notamment grâce à des revendeurs.

 

C’est vrai qu’entre la Coop, Globus et des dizaines de restaurants notamment, vous avez frappé fort!

Et je suis le premier surpris: il y a quelques semaines, je me suis attablé avec ma fille chez Inglewood (ndlr: un restaurant de burgers), et qu’ai-je trouvé sur la carte des boissons? L’Escargot Rouge! On en retrouve aussi dans certains bars zurichois, cela fait plaisir.

Gehrig

Directeur de l'Office des vins vaudois, Benjamin Gehrig se réjouit de l'essor de l'Escargot Rouge.

Du côté des vignerons, seuls 27 produisent de l’Escargot Rouge, sur les presque 400 référencés à l’OVV. Les vignerons vaudois ne sont-ils pas emballés par le projet?

Ce projet a plus parlé aux consommateurs qu’aux vignerons. Il en va de même avec les Caves ouvertes ou le site vaudvins.ch: tous les projets que nous menons ne visent pas tous les producteurs. Un vin un peu plus moderne et de tous les jours, comme l’Escargot Rouge, répond à une demande de la clientèle des vignerons qui en produisent.

 

Vous dites aussi que les vignerons participants bénéficient de la marque Escargot Rouge. En quoi?

Tous les producteurs bénéficient de la mise en avant et de la communication réalisée par l’OVV. Cela engendre une visibilité accrue et des ventes beaucoup plus aisées pour les domaines viticoles.

Escargot Rouge Office des vins vaudois Trophée

La cérémonie du deuxième Trophée Escargot Rouge était animée par Philippe Ligron, chef et historien de la gastronomie.

Escargot Rouge Office des vins vaudois Trophée

10 vins dans la catégorie Original et 11 dans la catégorie Sélection étaient en lice pour remporter les trophées.

Les deux gammes d’Escargot Rouge, Original et Sélection, sont-elles aussi appréciées l’une que l’autre?

Oui, mais la gamme Sélection est un peu plus produite par les vignerons. Les petits domaines sont plus friands de cette gamme «supérieure», notamment car elle est orientée vers les connaisseurs. À l’avenir, nous souhaitons différencier encore plus les deux gammes. Et, en parallèle, donner un petit lifting à leurs étiquettes respectives.

 

Vous-mêmes, quand buvez-vous de l’Escargot Rouge?

J’en savoure un bon verre lorsque j’invite des amis à la maison, ou lorsque j’ai envie d’un bon apéritif sans me prendre la tête.

 

>> www.escargotrouge.ch