Vieux Bourg
Au Vieux Bourg, c’est une histoire de famille. Fille du village, Manuella Maury n’a pu se résoudre à vendre le bistrot de ses parents. Elle l’a confié à un duo du nord de l’Italie, qui gérait le Da Vinci à Sion. Ici, les envies transalpines se marient donc à celles du val d'Hérens sous la houlette d’Arianna, passée par le restaurant étoilé d’Alain Ducasse en Toscane, avec une carte qui tourne toutes les six semaines.
Il est donc logique de commencer le repas avec cette porchetta – du cochon farci – coupée très finement, délicatement aromatisée au fenouil et proposée avec du pain plat croquant. Puis, plus orientaux, viennent ces rouleaux de cette pâte filo chère au Maghreb qui croustillent aussi sous la dent, enfermant à l’intérieur le fondant du cardon travaillé et de la béchamel.
On continue à voyager. Le pain bao est aérien, léger et curieusement servi sur une truelle en métal. L’anguille apporte le côté umami et trouve le contraste avec le croquant des oignons frits et la gourmandise d’une mayonnaise où le wasabi titille plutôt qu’il assomme. Sans que l’on y retrouve l’artichaut promis.
Les gnocchis, ici, sont en version maousse. Farcis d’un fromage d’alpage d’au-dessus (Loveignoz), colorés d’une extraction à la betterave rouge et garnis de poires au safran qui en tirent un côté coing. C’est très riche. Le «crumble» de gingembre confit est trop dominant.
La saucisse à rôtir bien de chez nous tente astucieusement le mariage avec le foie de veau à la vénitienne. L’association marche bien au niveau du goût et son montage en plots entrelacés de cima di rapa est ludique. On a trouvé, malgré la jolie polenta dorée et fondante à la fois, que l’affaire était un peu sèche en bouche.
Le tiramisu est comme il doit, aussi classique que réussi, et la pomme a fondu au four, se garnissant par après d’une riche crème pâtissière au vino santo. Dans ce cadre tout de bois vêtu, le service est impeccable.


Au Vieux Bourg, c’est une histoire de famille. Fille du village, Manuella Maury n’a pu se résoudre à vendre le bistrot de ses parents. Elle l’a confié à un duo du nord de l’Italie, qui gérait le Da Vinci à Sion. Ici, les envies transalpines se marient donc à celles du val d'Hérens sous la houlette d’Arianna, passée par le restaurant étoilé d’Alain Ducasse en Toscane, avec une carte qui tourne toutes les six semaines.
Il est donc logique de commencer le repas avec cette porchetta – du cochon farci – coupée très finement, délicatement aromatisée au fenouil et proposée avec du pain plat croquant. Puis, plus orientaux, viennent ces rouleaux de cette pâte filo chère au Maghreb qui croustillent aussi sous la dent, enfermant à l’intérieur le fondant du cardon travaillé et de la béchamel.
On continue à voyager. Le pain bao est aérien, léger et curieusement servi sur une truelle en métal. L’anguille apporte le côté umami et trouve le contraste avec le croquant des oignons frits et la gourmandise d’une mayonnaise où le wasabi titille plutôt qu’il assomme. Sans que l’on y retrouve l’artichaut promis.
Les gnocchis, ici, sont en version maousse. Farcis d’un fromage d’alpage d’au-dessus (Loveignoz), colorés d’une extraction à la betterave rouge et garnis de poires au safran qui en tirent un côté coing. C’est très riche. Le «crumble» de gingembre confit est trop dominant.
La saucisse à rôtir bien de chez nous tente astucieusement le mariage avec le foie de veau à la vénitienne. L’association marche bien au niveau du goût et son montage en plots entrelacés de cima di rapa est ludique. On a trouvé, malgré la jolie polenta dorée et fondante à la fois, que l’affaire était un peu sèche en bouche.
Le tiramisu est comme il doit, aussi classique que réussi, et la pomme a fondu au four, se garnissant par après d’une riche crème pâtissière au vino santo. Dans ce cadre tout de bois vêtu, le service est impeccable.