De La Tour
Quelle merveille d’architecture! Dans une des vieilles tours de Bienne, les petites salles en enfilade s’enchaînent et marient avec doigté la pierre brute au béton lavé vert olive. A cela s’ajoute un mobilier sobre et élégant, et même un piano pour les soirées musicales.
Le sémillant directeur de salle, Tommaso Patti, envoûte son public de son verbe incitatif. Il forme avec le chef Gerardo Metta un duo complice. Avec son charmant accent chantant, il dévoile les amuse-bouches. Une légère mousse de foie gras coiffe de l’anguille fumée et de la pistache. Une panzanella (salade de pain) aux oignons et aux tomates leur donne la réplique, avec un granité au concombre. Voilà qui nous envoie illico presto sur un bord de mer italien. Ensuite, le carpaccio de dorade mériterait des cubes d’avocat un peu plus mûrs. Mais les lamelles de granny smith apportent de la fraîcheur et une texture pertinente à cette entrée, qu’une mayonnaise aux huîtres vient arrondir. Puis le poulpe arrive en cuisson précise, légèrement croquant à l’extérieur, déposé sur une crème de fèves à la fine amertume. On craque encore pour quelques billes de pomme de terre crousti-fondantes.
Dans ce menu 100% marin, les deux gros raviolis sont malheureusement farcis uniquement de ricotta, qui prend le dessus. La bisque corsée et les morceaux de homard ne parviennent pas à sauver ce plat. Le cabillaud, lui, débarque en voile d’amère écume herbacée. Une amertume bienvenue, qui dialogue malicieusement avec la rondeur d’une pomme de terre, d’un poireau brûlé et d’une corolle de romanesco. Pour terminer, place au tiramisu 2.0: un biscuit au cacao imbibé de café (très) fort, que l’on savoure avec un siphon peu sucré au mascarpone et une glace au cappuccino. Une réussite!
Quelle merveille d’architecture! Dans une des vieilles tours de Bienne, les petites salles en enfilade s’enchaînent et marient avec doigté la pierre brute au béton lavé vert olive. A cela s’ajoute un mobilier sobre et élégant, et même un piano pour les soirées musicales.
Le sémillant directeur de salle, Tommaso Patti, envoûte son public de son verbe incitatif. Il forme avec le chef Gerardo Metta un duo complice. Avec son charmant accent chantant, il dévoile les amuse-bouches. Une légère mousse de foie gras coiffe de l’anguille fumée et de la pistache. Une panzanella (salade de pain) aux oignons et aux tomates leur donne la réplique, avec un granité au concombre. Voilà qui nous envoie illico presto sur un bord de mer italien. Ensuite, le carpaccio de dorade mériterait des cubes d’avocat un peu plus mûrs. Mais les lamelles de granny smith apportent de la fraîcheur et une texture pertinente à cette entrée, qu’une mayonnaise aux huîtres vient arrondir. Puis le poulpe arrive en cuisson précise, légèrement croquant à l’extérieur, déposé sur une crème de fèves à la fine amertume. On craque encore pour quelques billes de pomme de terre crousti-fondantes.
Dans ce menu 100% marin, les deux gros raviolis sont malheureusement farcis uniquement de ricotta, qui prend le dessus. La bisque corsée et les morceaux de homard ne parviennent pas à sauver ce plat. Le cabillaud, lui, débarque en voile d’amère écume herbacée. Une amertume bienvenue, qui dialogue malicieusement avec la rondeur d’une pomme de terre, d’un poireau brûlé et d’une corolle de romanesco. Pour terminer, place au tiramisu 2.0: un biscuit au cacao imbibé de café (très) fort, que l’on savoure avec un siphon peu sucré au mascarpone et une glace au cappuccino. Une réussite!