Auberge d'Hauterive
Il y a du nouveau à l’Auberge d’Hauterive: après trois années de fermeture et de grands travaux, une nouvelle équipe a repris la belle bâtisse vigneronne au début de l’été 2021. En cuisine, le jeune chef Antoine Lecefel, qui a notamment officié au George V, à Paris, et au Terminus de Didier de Courten, prépare des mets délicats et modernes, aux goûts savamment étudiés. Ainsi, un très rafraîchissant gravlax, à la texture idéale, prend place au centre d’une spirale de crème de petits pois mentholée et profite du croquant d’un crumble aux pignons de pin légèrement doux. Ensuite, un fantastique bar rôti, à la cuisson aussi parfaite qu’audacieuse, est servi avec une ferme fregola sarda, quelques dés de tomate et une émulsion à l’absinthe verte Larusée dosée à la perfection pour stimuler le poisson sans l’ombrager. La viande est quant à elle moins convaincante: un duo de bœuf, composé d’un tendre filet et d’une moyennement croustillante joue en feuilles de brick, est arrosé d’un jus corsé hélas un peu brûlé et accompagné de petits légumes de saison trop cuits. Côté desserts, une couronne en meringue prend de l’envergure grâce à une originale et dynamique crème à l’estragon et à une glace vanille très crémeuse. La carte des vins propose de belles découvertes glanées un peu partout en Suisse par le passionné Federico Ventrici.
Il y a du nouveau à l’Auberge d’Hauterive: après trois années de fermeture et de grands travaux, une nouvelle équipe a repris la belle bâtisse vigneronne au début de l’été 2021. En cuisine, le jeune chef Antoine Lecefel, qui a notamment officié au George V, à Paris, et au Terminus de Didier de Courten, prépare des mets délicats et modernes, aux goûts savamment étudiés. Ainsi, un très rafraîchissant gravlax, à la texture idéale, prend place au centre d’une spirale de crème de petits pois mentholée et profite du croquant d’un crumble aux pignons de pin légèrement doux. Ensuite, un fantastique bar rôti, à la cuisson aussi parfaite qu’audacieuse, est servi avec une ferme fregola sarda, quelques dés de tomate et une émulsion à l’absinthe verte Larusée dosée à la perfection pour stimuler le poisson sans l’ombrager. La viande est quant à elle moins convaincante: un duo de bœuf, composé d’un tendre filet et d’une moyennement croustillante joue en feuilles de brick, est arrosé d’un jus corsé hélas un peu brûlé et accompagné de petits légumes de saison trop cuits. Côté desserts, une couronne en meringue prend de l’envergure grâce à une originale et dynamique crème à l’estragon et à une glace vanille très crémeuse. La carte des vins propose de belles découvertes glanées un peu partout en Suisse par le passionné Federico Ventrici.