Un bon bistrot. Adresse incontournable du quartier éponyme, le Café des Bains nous avait manqué! Après une longue fermeture liée à la vente du bâtiment, le restaurant a rouvert ses portes fin 2024 sous la houlette du groupe de restauration genevois Dumont & Dupraz. Les habitués ne seront pas perdus. Le décor sobre et épuré reste le même, avec toujours des murs ornés de belles œuvres d'art prêtées par les galeries voisines. La carte s'éloigne des velléités bistronomiques du passé pour se recentrer sur une cuisine de bistrot traditionnelle. En réminiscence du passé, on retrouve d'ailleurs à la carte l’emblématique salade de carottes râpées de l'adresse. (Grande photo ci-dessus: Le ceviche de dorade au leche de tigre avec oignons rouges et maïs croustillant. La suggestion du moment: asperges vertes et sa neige de stracciatella di bufala.).
Belles entrées. Le succinct menu rassemble, entre autres, croquettes de bolets et un ceviche de daurade parfaitement citronné qui ouvre l’appétit. En suggestion du jour, une assiette pleine de contrastes, avec asperges vertes, neige de stracciatella di bufala et fruits rouges. Notons également d'originaux sot-l’y-laisse, caramélisés et cuisinés à l’asiatique.
L'assiette d'asperges vertes et sa neige de Stracciatella di bufala.
Le filet du bar au menu du Café des Bains.
La belle et généreuse assiette boeuf-carottes.
Le poulpe, le bar et le bœuf-carotte. La sélection de plats décline des classiques: une salade César, d’incontournables pappardelle à la truffe, mais aussi un tartare de bœuf coupé au couteau ou encore un poulet curry aux touches plus créatives. A noter, un poulpe à la provençale avec sa purée de pommes de terre, sa rouille, et son émulsion au paprika fumé. Mais le choix se portera plutôt sur le joli filet de bar et ses billes de légumes croquants ainsi que sur le bœuf-carottes, aussi réconfortant que généreux. Plus de place pour les desserts: dommage. En plus d’un service aux petits oignons, pour parfaire un bien beau scénario gourmand, il ne manque plus au Café des Bains que l’ouverture de la fabuleuse terrasse dans le patio ombragé du bâtiment. Nous reviendrons.
Photos: Nouhad Monpays