Tsunami à Rougemont. En interview sur M-Le Média, Benoît Carcenat est apparu pareil à lui-même, d’un calme olympien, déterminé, constant. En plus de son talent de cuisinier, ce sont aussi ces qualités qui lui ont valu le titre de «Cuisinier de l’année» du GaultMillau 2023. Avec ses 18 points fraîchement gagnés, il aurait pourtant tout pour être épuisé. A l’annonce de sa consécration, le lundi 7 novembre, c’est une tempête qui s’est abattue sur le Valrose!

 

1000 couverts en une semaine. «Depuis le jour de l’annonce du titre de «Cuisinier de l’année», le téléphone n’arrête pas de sonner et notre site internet a crashé quatre fois», se souvient Mathieu Quetglas, directeur du restaurant et Sommelier de l’année 2022. «Nous avons enregistré des réservations pour mille couverts en une semaine. Jusqu’en février, tous les samedis sont déjà complets et ça se décale sur les vendredis et le reste de la semaine. Même les mercredis et jeudis midis, qui étaient parfois calmes, sont remplis à 70%». 

 

La mascotte de Rougemont. «C’est génial, se réjouit Mathieu Quetglas, car les gens du village viennent nous féliciter et prennent le chef en photo: il est devenu la mascotte de Rougemont!». Depuis dix jours, les équipes du Valrose ont aussi vu revenir tous les habitués: «Ils nous prennent dans les bras et nous disent qu’ils croient en nous». Même les autres commerces du village voient la différence: le boucher, par exemple, n’a jamais connu une telle fréquentation à cette saison. Un tsunami, donc, mais de bonheur.