Texte: Isabella Rovero

Nouvelle émission. Une chose est sûre, Valentine Lambert n’est pas passée inaperçue sur le tournage. Cette Suissesse, venue tenter sa chance pour décrocher le titre dans l'émission «Ma recette est la meilleure de France», a rapidement suscité l'intérêt des chefs Cyril Lignac et Marc Veyrat. Cette semaine étant consacrée aux candidats de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de la Suisse, ils n'ont pas manqué de la taquiner sur ses origines. «Il m’ont beaucoup taquinée sur le sujet!», confie au bout du fil cette habitante d’Estavayer-le-Lac (FR). Des remarques amusées qui n’ont pas pour autant déstabilisé cette jeune femme de 32 ans au vu de la somme de compliments qu’elle va recueillir dans l’émission programmée ce vendredi. «Marc Veyrat a notamment dit que mon dessert était digne d’un pro et Cyril Lignac qu’il avait tout d’un gros câlin. Rien ne pouvait me faire plus plaisir.» (Grande photo ci-dessus: Cyril Lignac et Valentine Lambert)

 

Repérée sur Instagram. Tout a commencé par un appel de la production, qui l’a découverte via Instagram (@valentinelambert_). On lui a demandé si elle avait envie de participer à ce nouveau concours culinaire regroupant une quarantaine de candidats pour chacune des sept régions de France en compétition en présentant une recette unique de par son histoire. «Évidemment que j’ai dit oui. J’adore les défis et je suis fan de Cyril Lignac!». Valentine n’a eu ensuite que 15 jours pour imaginer son élégant dessert (voir photo ci-dessus). «Mettre en scène le caramel dans un gâteau était une évidence. Je suis tombée dans la marmite petite, car ma maman fabrique les célèbres caramels Heidi, qu’elle vend sur les marchés de Suisse romande. Cette recette familiale nous vient de ma grand-mère et tout son secret réside dans la cuisson.»

 

Un long périple. Il a fallu ensuite gérer les quatre heures de route jusqu’à Vienne, dans l’Isère. «La tarte devait pouvoir tenir le choc. J’en avais fabriqué trois pour être certaine d’en avoir une présentable. Au volant, ma sœur a fait attention à chaque freinage et nous nous sommes arrêtées souvent pour voir si tout allait bien dans la glacière.» Des précautions payantes puisque Valentine s’est qualifiée pour la deuxième étape parisienne du concours, que l’on verra dans quelques semaines. Un succès qui a agi sur elle comme un déclic. «Cela fait six ans que je régale mes proches avec mes pâtisseries. Il m'arrive même de me lever à trois heures du matin pour tester un pochage. J’ai désormais envie de vivre de cette passion qui me vrille le ventre. Je me donne un an pour réussir.» Elle a donc lâché son travail dans la vente et s’est installée dans un petit local pour réaliser ses tartes à la commande et distiller son savoir via des cours pour tous. Quant à la relève, elle se prépare déjà avec ses petites filles de huit et six ans.

 

Photos: DR