Photos: Blaise Kormann

Défi de taille. C’est cliché, mais c’est vrai: avant de trouver son local de production à St-Aubin (FR), Alia Adi créait ses macarons dans sa petite cuisine ménagère. C’était en 2018, en Arabie Saoudite: «Je travaillais alors dans le marketing d’une entreprise agro-alimentaire, se souvient-elle. Mais, cela faisait longtemps que j’avais envie de créer ma marque, mon propre produit. Lorsque j’ai constaté l’engouement des Saoudiens pour les macarons, je me suis dit que c’était le marché idéal pour lancer ma propre marque.» Mais pour cela, il faut se démarquer! L’astuce d’Alia, c’est de décliner la spécialité française avec des saveurs moyen-orientales. Par exemple le macaron au kleeja, - un biscuit saoudien à base de dattes et d’épices: «mon préféré, il me rappelle Noël», s’enthousiasme Alia.

 

Macaron au läckerli! Alors qu’elle confectionne seule déjà 300 macarons par jour, Alia rencontre deux investisseurs pour son projet. L’entrepreneuse débarque alors en Suisse et s’installe à St-Aubin. Elle fait alors appel à des producteurs locaux, pour les œufs de ferme ou le packaging, par exemple. Pour se démarquer une fois de plus, elle fait évoluer sa gamme orientale «Désert sucré» et imagine aussi des éditions limitées à partir de spécialités sucrées helvétiques. La dernière en date? Le macaron au läckerli! L’été passé, elle et sa petite équipe ont proposé un coffret «Guillaume Tell» 100% suisse, mêlant pièces à la cuchaule, au vin cuit, à la crème double et au «Ricola» classique. La prochaine étape pour la Maison Amarella est de créer de nouvelles gammes aux saveurs voyageuses toujours: pourquoi pas asiatiques ou sud-américaines?

 

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