La cible zurichoise. Du 1er au 6 septembre, la gare de Zurich sera vaudoise. En effet, l’association Vaud Terroirs posera ses valises dans le hall ferroviaire le temps d’une semaine de présentation des différents délices cantonaux. Et qui dit gastronomie dit évidemment vin! C’est pour cela que l’Office des vins vaudois (OVV) sera aussi de la partie, comme l’explique son directeur, Benjamin Gehrig: «Notre objectif en allant en Suisse alémanique est de faire découvrir le savoir-faire vaudois, de partager nos valeurs et d’étendre notre réseau. Et cette semaine à la gare de Zurich est une occasion parfaite pour poursuivre les échanges en discutant avec de futurs partenaires.» Une, car l’OVV a prévu plusieurs événements de l’autre côté de la barrière de röstis…

 

Authenticité. «Le Covid-19 a désordonné tout notre calendrier, expose le passionné directeur. Nous avons donc remodelé un programme qui va se condenser sur l’automne, et dont le point d’orgue arrivera le 28 septembre. Au Pavillon Le Corbusier, dix médaillés de la dernière sélection des vins vaudois présenteront leurs crus et feront découvrir le savoir-faire vaudois à nos amis alémaniques.» Par la présence sur place d’artisans, l’OVV garantit des rapports étroits et directs avec les éventuels futurs clients et partenaires. Certains sont déjà bien engagés, comme le festival Food Zürich, lors duquel l’OVV aura une belle présence. Cette année, ce festival zurichois se tiendra du 20 octobre au 1er novembre dans une septantaine de restaurants, sûrement partenaires d’un apéritif géant offert par l’OVV.

 

Echanges fructueux. «Notre arrivé à Food Zürich est en fait une des premières grosses retombées de notre démarchage en Suisse alémanique, et une belle carte à jouer», selon l’audacieux trentenaire. Mais autant l’OVV souhaite aller au-delà du Röstigraben, autant il souhaite faire venir des Alémaniques en terres vaudoises. D’ailleurs, trois quarts de la publicité pour les Caves ouvertes annuelles se fait là-bas, ce qui démontre l’importance de ce marché pour les vignerons vaudois. Benjamin Gehrig conclut: «Dans une période aussi incertaine que celle que nous traversons aujourd’hui, une rare certitude que nous avons, c’est que les vignerons vaudois produisent d’excellents vins! A nous ensuite de les promouvoir de manière efficace et créative.»