The Ritz-Carlton Hotel de la Paix
Au sein de ce palace historique de la rive droite, quelques tables hautes et une décoration à la nordique, de bois et de céramique verte, donnent le ton. Ici, la cheffe s’appelle Francesca Fucci, elle est Italienne et c’est avec un infini doigté qu’elle pose sa touche méditerranéenne sur un concept de cuisine inspiré par le Grand Nord et résolument tourné vers les produits de la mer et les recettes à base de fermentation.
La carte est courte: trois entrées, trois plats. Mais on peut aussi opter pour l’espiègle menu surprise proposé à un prix très raisonnable.
Pour ouvrir l’appétit, un kombucha accompagne une petite galette aux céréales et à la courge, sur laquelle est déposé un tronçon de saumon, et une crème de panais. Un amuse-bouche prometteur. Puis le lobster roll est délicieux, même si la brioche et la mayonnaise tendent à écraser le crustacé.
Comme c’est la saison des asperges, les voici quasiment crues et croquantes, en belle escorte d’un tartare de truite et d’un sabayon aux agrumes. Quelques œufs de saumon assurent la touche salée: une vraie réussite, tout en équilibre.
De même, ces fines lamelles de féra. Elles sont crues et relevées par d’inattendues fraises fermentées, une gelée de kumquats et des copeaux de radis pour une pointe d’amertume. C’est très frais, tout en subtilité et en originalité.
Et voici le filet de rouget. Impressionnant de taille, il bénéficie d’une cuisson idéale et du voisinage gourmand d’un écrasé de pommes de terre à l’aneth. Quelques tranches de betterave rouge marinée au gingembre et à l’orange lui donnent de la sucrosité, du croquant et du relief. Ce mélange terre-mer est une réussite associant inventivité et subtilité.
L’aventure gustative se poursuit jusqu'au dessert: on termine avec bonheur par la pistache et le café ou par une association de rhubarbe et de fraises. Plus que jamais, la cheffe a confirmé la pertinence d’un concept de cuisine qui fusionne les inspirations et les saveurs nordiques, asiatiques et locales. On applaudit la prestation.
Au sein de ce palace historique de la rive droite, quelques tables hautes et une décoration à la nordique, de bois et de céramique verte, donnent le ton. Ici, la cheffe s’appelle Francesca Fucci, elle est Italienne et c’est avec un infini doigté qu’elle pose sa touche méditerranéenne sur un concept de cuisine inspiré par le Grand Nord et résolument tourné vers les produits de la mer et les recettes à base de fermentation.
La carte est courte: trois entrées, trois plats. Mais on peut aussi opter pour l’espiègle menu surprise proposé à un prix très raisonnable.
Pour ouvrir l’appétit, un kombucha accompagne une petite galette aux céréales et à la courge, sur laquelle est déposé un tronçon de saumon, et une crème de panais. Un amuse-bouche prometteur. Puis le lobster roll est délicieux, même si la brioche et la mayonnaise tendent à écraser le crustacé.
Comme c’est la saison des asperges, les voici quasiment crues et croquantes, en belle escorte d’un tartare de truite et d’un sabayon aux agrumes. Quelques œufs de saumon assurent la touche salée: une vraie réussite, tout en équilibre.
De même, ces fines lamelles de féra. Elles sont crues et relevées par d’inattendues fraises fermentées, une gelée de kumquats et des copeaux de radis pour une pointe d’amertume. C’est très frais, tout en subtilité et en originalité.
Et voici le filet de rouget. Impressionnant de taille, il bénéficie d’une cuisson idéale et du voisinage gourmand d’un écrasé de pommes de terre à l’aneth. Quelques tranches de betterave rouge marinée au gingembre et à l’orange lui donnent de la sucrosité, du croquant et du relief. Ce mélange terre-mer est une réussite associant inventivité et subtilité.
L’aventure gustative se poursuit jusqu'au dessert: on termine avec bonheur par la pistache et le café ou par une association de rhubarbe et de fraises. Plus que jamais, la cheffe a confirmé la pertinence d’un concept de cuisine qui fusionne les inspirations et les saveurs nordiques, asiatiques et locales. On applaudit la prestation.