Terrasse. Oui, il y a désormais une petite terrasse cachée au premier étage de la Bavaria! A l’abri des bruits de la ville, on y mange dans une courette secrète, comme à Rome. Mais La Bavaria reste emblématique pour son décor 1900 admirablement restauré: colonnes en fonte, boiseries sculptées, fresques et vitraux la rendent unique. Et puis, il y a le bel escalier à colimaçon, les tables «bistrot», les chaises d’autrefois… Il n’y a que les anciens porte-manteaux et la porte coupe-vent de l’entrée qui ont disparu: dommage, les uns et l’autre étaient jolis et pratiques.
Les deux chefs de la Bavaria, Geoffrey Romeas et Camille Lecointre.
Les tables «bistrot» et les chaises d’autrefois.
Deux chefs. Nous l’avions annoncé en primeur, il n’y a pas un, mais deux jeunes chefs qui œuvrent dans la cuisine impeccable et toute neuve de La Bavaria. Forts de leur expérience acquise dans de grandes maisons (Didier de Courten, Bernard Ravet, Lausanne Palace), ils ont élaboré une carte à la fois simple et gourmande, avec un choix de plats très abordables: à midi, menu du jour à 22 fr. ; en journée, saucisses à 7 fr., ou 13 fr. avec une salade de pommes de terre, et tartines; des plats en généreuses demi-portions aussi.
Le décor 1900 a été admirablement restauré.
Tartare de boeuf traditionnel.
Dans l’assiette. Les tartares – de bœuf bien relevé, ou de loup aux agrumes – sont excellents, frais, généreux, assortis d’un joli mesclun et de toast de bon pain. Puis la choucroute a le bon goût des plats cuits et recuits (c’est comme ça qu’elle est la meilleure!) et assortie de viandes de qualité. Le coquelet est impeccable, cuit sur le foin, assorti d’une cassolette de sauce aimablement crémée et accompagné d’une polenta au romarin (une vraie tuerie!). Côté desserts, le baba est à tomber par terre et la forêt noire revisitée l’est avec talent.
Filet de loup de mer rôti.
Le restaurant dispose d'une terrasse pour les beaux jours.