Sardine
L’adresse de la Cité a gardé sa formule, mi-bar à cocktails et ginteria, mi-restaurant un peu branché dans un décor fauve signé Julia Christ. Mais les rênes ont changé de mains après le départ précipité d’Alexis Le Tadic. Julien Reibel, désormais aux commandes, a convaincu Tom Castaing de reprendre cette courte carte, trois entrées, trois plats, trois desserts.
On est ici dans une cuisine aussi décontractée que le nouveau chef et qu’un service très agréable. Voici donc cette soupe froide de petits pois et son sorbet de betterave rôtie en croûte de sel, agrémentés d’une huile de verveine, de petits pois crus pour le croquant et d’un choix d’herbes fraîches. C’est très vert, un peu timide en goûts. La réinterprétation du vitello tonnato est réussie, façon rouleau d’été vietnamien, le veau rôti et sa sauce à la truite fumée cohabitant avec des tomates séchées dans la pâte asiatique, le tout accompagné de mayonnaise légère, de fleurs et de feuilles de câpres, des pickles d’oignon rouge venant encore relever le tout.
En plat, les filets de maquereau sont pochés dans un bouillon de vin blanc nature avant d’être légèrement marqués à la flamme. Ils y perdent un peu leur caractère affirmé. Autour, un tzatziki, des courgettes jaunes grillées et marinées, un jus réduit citronné et encore la betterave rôtie en croûte de sel, ici sous forme d’huile. Le gros travers de cochon est laqué au soja, fondant comme il se doit, marié à une purée de patates douces citronnée, à un carpaccio de fenouil au gingembre et combava et à des chips de tapioca dures sous la dent.
Ces portions généreuses ne poussent pas à prendre un dessert, comme ces quelques fraises accompagnées de pastilles de chocolat blanc, perdues dans une grande corolle de pâte filo, sous une crème chantilly vanillée. Bref, tout cela est bien enlevé, moderne, parfois un peu timide, parfois un peu brouillon, mais à des tarifs raisonnables.
L’adresse de la Cité a gardé sa formule, mi-bar à cocktails et ginteria, mi-restaurant un peu branché dans un décor fauve signé Julia Christ. Mais les rênes ont changé de mains après le départ précipité d’Alexis Le Tadic. Julien Reibel, désormais aux commandes, a convaincu Tom Castaing de reprendre cette courte carte, trois entrées, trois plats, trois desserts.
On est ici dans une cuisine aussi décontractée que le nouveau chef et qu’un service très agréable. Voici donc cette soupe froide de petits pois et son sorbet de betterave rôtie en croûte de sel, agrémentés d’une huile de verveine, de petits pois crus pour le croquant et d’un choix d’herbes fraîches. C’est très vert, un peu timide en goûts. La réinterprétation du vitello tonnato est réussie, façon rouleau d’été vietnamien, le veau rôti et sa sauce à la truite fumée cohabitant avec des tomates séchées dans la pâte asiatique, le tout accompagné de mayonnaise légère, de fleurs et de feuilles de câpres, des pickles d’oignon rouge venant encore relever le tout.
En plat, les filets de maquereau sont pochés dans un bouillon de vin blanc nature avant d’être légèrement marqués à la flamme. Ils y perdent un peu leur caractère affirmé. Autour, un tzatziki, des courgettes jaunes grillées et marinées, un jus réduit citronné et encore la betterave rôtie en croûte de sel, ici sous forme d’huile. Le gros travers de cochon est laqué au soja, fondant comme il se doit, marié à une purée de patates douces citronnée, à un carpaccio de fenouil au gingembre et combava et à des chips de tapioca dures sous la dent.
Ces portions généreuses ne poussent pas à prendre un dessert, comme ces quelques fraises accompagnées de pastilles de chocolat blanc, perdues dans une grande corolle de pâte filo, sous une crème chantilly vanillée. Bref, tout cela est bien enlevé, moderne, parfois un peu timide, parfois un peu brouillon, mais à des tarifs raisonnables.