Romantik Hôtel L'Étoile
On se sent bien dans l’élégante salle à manger au bois chaleureux du restaurant Nova, au centre de Charmey. Le menu unique, servi en deux tailles, mêle terroir local et pépites internationales. La présentation des trois petits amuse-bouches impressionne, un brocoli sauvage pané au panko est à la fois crémeux et vif grâce au wasabi et à la limette, une malicieuse boule de foie gras est roulée dans la noix de coco pour ressembler à une gourmandise italienne et un coulis de melon aromatisé au pastis est coiffé d’une chips de lard. L’assiette suivante, une tranche de tomate confite surmontée de burrata au siphon, est un peu trop discrète, alors que le sorbet sucré au basilic qui l’accompagne contraste bien avec le crumble de parmesan lui servant de socle. Passons sous silence les pommes de terre et la tomme fleurette fondue au goût très rustique pour chanter les louanges d’un vitello tonnato revisité: une belle tranche de tataki de thon à peine saisi s’installe sur un tartare de veau bien relevé. Au tour suivant, le filet de sandre, un peu trop cuit, est agréablement accompagné d’un beurre blanc aux noisettes et d’artichaut à la barigoule hélas pas assez tourné. Au rayon des douceurs, on adore l’idée d’une forêt-noire mêlant une mousse au chocolat, de la crème de la Gruyère et des cerises à l’eau-de-vie; la présentation moulée en forme de pive est moins convaincante. Repas et service agréables, facture salée.
On se sent bien dans l’élégante salle à manger au bois chaleureux du restaurant Nova, au centre de Charmey. Le menu unique, servi en deux tailles, mêle terroir local et pépites internationales. La présentation des trois petits amuse-bouches impressionne, un brocoli sauvage pané au panko est à la fois crémeux et vif grâce au wasabi et à la limette, une malicieuse boule de foie gras est roulée dans la noix de coco pour ressembler à une gourmandise italienne et un coulis de melon aromatisé au pastis est coiffé d’une chips de lard. L’assiette suivante, une tranche de tomate confite surmontée de burrata au siphon, est un peu trop discrète, alors que le sorbet sucré au basilic qui l’accompagne contraste bien avec le crumble de parmesan lui servant de socle. Passons sous silence les pommes de terre et la tomme fleurette fondue au goût très rustique pour chanter les louanges d’un vitello tonnato revisité: une belle tranche de tataki de thon à peine saisi s’installe sur un tartare de veau bien relevé. Au tour suivant, le filet de sandre, un peu trop cuit, est agréablement accompagné d’un beurre blanc aux noisettes et d’artichaut à la barigoule hélas pas assez tourné. Au rayon des douceurs, on adore l’idée d’une forêt-noire mêlant une mousse au chocolat, de la crème de la Gruyère et des cerises à l’eau-de-vie; la présentation moulée en forme de pive est moins convaincante. Repas et service agréables, facture salée.