Le Repos da Giuseppe
Involtini d’espadon, moules gratinées, boulettes d’aubergine à la ricotta et aux amandes, arancini, parmigiana, les sardines «a beccafico» qui ont fait saliver tant de lecteurs de Montalbano: parcourir la carte, courte mais souvent renouvelée, du Repos Da Giuseppe, c’est contempler les horizons bleus de la Méditerranée au travers des Dents-du-Midi, dans un chalet de montagne typique qui ne singe pas la pizzeria de ville. Le chef sicilien Giuseppe Pistone y concocte avec un enthousiasme évident une cuisine italienne authentique, dans la tradition rustique et raffinée de la gastronomie péninsulaire. Et servie avec une belle générosité: l’assortiment d’antipastis vous fera facilement le repas entier, mais le personnel se fait un plaisir de vous emballer les restes pour prolonger le plaisir à la maison.
En antipastis, les moscardini alla Luciana (petits poulpes cuits selon une recette napolitaine, dans un vigoureux fond de tomates pimenté et aillé, parfumé de câpres) sont tendres, goûteux, colorés. Faits maison comme l’ensemble de la carte, les raviolis alla piemontese ont tout pour plaire: la finesse de la pâte, le raffinement de la farce de bœuf, le mariage avec sa sauce demi-glace, la précision de la cuisson. Une pasta d’anthologie. L’escargot (une saucisse en spirale) de poulet cuit à basse température, servi sur des légumes un peu avachis, déçoit un peu par un assaisonnement trop aromatique qui écrase la finesse de la chair. Un tiramisu aérien et délicat met la dernière touche à cet agréable menu d’entre-saison.
La carte offre un choix d’excellentes pizzas, dont la bordure est parfois fourrée de bolet ou de ricotta, voire de divines boulettes de viande farcies à l’olive, qui font un régal de la plus galvaudée des spécialités italiennes.
Le service est parfois un peu lent et distrait, mais d’une gentillesse et d’une amabilité telles qu’il est impossible de lui en tenir rigueur. La carte des vins, courte, se partage équitablement entre le Valais et la Botte, avec un choix très limité de crus au verre (le vin du mois n’est pas indiqué sur la carte).
Involtini d’espadon, moules gratinées, boulettes d’aubergine à la ricotta et aux amandes, arancini, parmigiana, les sardines «a beccafico» qui ont fait saliver tant de lecteurs de Montalbano: parcourir la carte, courte mais souvent renouvelée, du Repos Da Giuseppe, c’est contempler les horizons bleus de la Méditerranée au travers des Dents-du-Midi, dans un chalet de montagne typique qui ne singe pas la pizzeria de ville. Le chef sicilien Giuseppe Pistone y concocte avec un enthousiasme évident une cuisine italienne authentique, dans la tradition rustique et raffinée de la gastronomie péninsulaire. Et servie avec une belle générosité: l’assortiment d’antipastis vous fera facilement le repas entier, mais le personnel se fait un plaisir de vous emballer les restes pour prolonger le plaisir à la maison.
En antipastis, les moscardini alla Luciana (petits poulpes cuits selon une recette napolitaine, dans un vigoureux fond de tomates pimenté et aillé, parfumé de câpres) sont tendres, goûteux, colorés. Faits maison comme l’ensemble de la carte, les raviolis alla piemontese ont tout pour plaire: la finesse de la pâte, le raffinement de la farce de bœuf, le mariage avec sa sauce demi-glace, la précision de la cuisson. Une pasta d’anthologie. L’escargot (une saucisse en spirale) de poulet cuit à basse température, servi sur des légumes un peu avachis, déçoit un peu par un assaisonnement trop aromatique qui écrase la finesse de la chair. Un tiramisu aérien et délicat met la dernière touche à cet agréable menu d’entre-saison.
La carte offre un choix d’excellentes pizzas, dont la bordure est parfois fourrée de bolet ou de ricotta, voire de divines boulettes de viande farcies à l’olive, qui font un régal de la plus galvaudée des spécialités italiennes.
Le service est parfois un peu lent et distrait, mais d’une gentillesse et d’une amabilité telles qu’il est impossible de lui en tenir rigueur. La carte des vins, courte, se partage équitablement entre le Valais et la Botte, avec un choix très limité de crus au verre (le vin du mois n’est pas indiqué sur la carte).