Le Dix Vins
Dans la salle immuable, peuplée de tables bistrot, de plaques émaillées et d’affiches anciennes, l’indéboulonnable et talentueux René Fracheboud veille au grain et continue de proposer avec bonheur sa cuisine bistronomique depuis plus de vingt ans. Ici, c’est terroir et canaille, et la carte ne laisse aucun doute à ce sujet. Elle est parsemée de plats qui se font de plus en plus rares, tels que l’aile de raie, la tête de veau ravigote ou encore cet original cordon-bleu de mignons de veau comme un millefeuille au jambon cru et brie à la truffe. Pour s’ouvrir l’appétit, pourquoi ne pas commencer par ce tartare de dorade à la coriandre, surmonté d’un chapeau tandoori à base de mascarpone, tout mignon, qui lui confère une petite touche exotique? Ou encore ce magnifique pâté en croûte accompagné d’une petite salade toute fraîche (la même que pour le tartare) et d’un sympathique céleri rémoulade, spécialité de la maison? Arrêtons-nous ensuite sur les rognons de veau généreusement moutardés, un peu trop diront certains, mais qu’à cela ne tienne, l’assiette est goûteuse, la petite cocotte en fonte aux allures d’autrefois bien jolie et la cuisson parfaite. Que demander de plus? Chouette surprise qui ne figure pas à la carte, on nous propose une cervelle d’agneau toute dorée et fondante, escortée de câpres dodues et de petites patates moelleuses. Précipitez-vous, il n’y en a pas pour tout le monde. Les trois belles tranches de foie gras servies avec une cuchaule font un bref détour par un petit ravier de moutarde de Bénichon pour s’enrober d’un air de reviens-y parfaitement gourmand. Côté dessert, inutile de tenter de résister au millefeuille aux fraises, bien peu de saison, mais l’appel de la crème au mascarpone est trop fort! Notons également une réjouissante mousse aux amaretti et crème anglaise à l’arabica aux équilibres subtils, à réserver toutefois aux estomacs solides. Parking de Sardaigne à 50 m au tarif doux le soir.


Dans la salle immuable, peuplée de tables bistrot, de plaques émaillées et d’affiches anciennes, l’indéboulonnable et talentueux René Fracheboud veille au grain et continue de proposer avec bonheur sa cuisine bistronomique depuis plus de vingt ans. Ici, c’est terroir et canaille, et la carte ne laisse aucun doute à ce sujet. Elle est parsemée de plats qui se font de plus en plus rares, tels que l’aile de raie, la tête de veau ravigote ou encore cet original cordon-bleu de mignons de veau comme un millefeuille au jambon cru et brie à la truffe. Pour s’ouvrir l’appétit, pourquoi ne pas commencer par ce tartare de dorade à la coriandre, surmonté d’un chapeau tandoori à base de mascarpone, tout mignon, qui lui confère une petite touche exotique? Ou encore ce magnifique pâté en croûte accompagné d’une petite salade toute fraîche (la même que pour le tartare) et d’un sympathique céleri rémoulade, spécialité de la maison? Arrêtons-nous ensuite sur les rognons de veau généreusement moutardés, un peu trop diront certains, mais qu’à cela ne tienne, l’assiette est goûteuse, la petite cocotte en fonte aux allures d’autrefois bien jolie et la cuisson parfaite. Que demander de plus? Chouette surprise qui ne figure pas à la carte, on nous propose une cervelle d’agneau toute dorée et fondante, escortée de câpres dodues et de petites patates moelleuses. Précipitez-vous, il n’y en a pas pour tout le monde. Les trois belles tranches de foie gras servies avec une cuchaule font un bref détour par un petit ravier de moutarde de Bénichon pour s’enrober d’un air de reviens-y parfaitement gourmand. Côté dessert, inutile de tenter de résister au millefeuille aux fraises, bien peu de saison, mais l’appel de la crème au mascarpone est trop fort! Notons également une réjouissante mousse aux amaretti et crème anglaise à l’arabica aux équilibres subtils, à réserver toutefois aux estomacs solides. Parking de Sardaigne à 50 m au tarif doux le soir.