Le Bois Sauvage
C’est un jeune couple plein d’enthousiasme qui a repris au printemps 2020 ce Bois Sauvage. Avec l’ambition de le transformer en étape gourmande. Entre fondues et plats du jour sans grand intérêt, la carte est très courte, ce qui est plutôt un bon signe. Elle est classique, avec les inévitables foie gras, carré d’agneau ou moelleux au chocolat. Les portions sont généreuses, et le chef, Kevin Villaret, un petit jeunot de 25 printemps seulement, sait à l’évidence manier ses casseroles. D’autant plus qu’il est seul en cuisine et que tout est fait maison. Les ravioles de langoustine et leur petit bouillon au gingembre sont parfaitement cuites, l’œuf cocotte et sa crème fumée au lard est un pur délice. Tout comme le filet de bœuf de la Vallée en cuisson lente, magnifiquement épicé avec des herbes des montagnes. Sans oublier les Saint-Jacques et leur jus de viande. Un petit bémol sur les desserts, bons mais un peu lourds, à l’exception d’excellentes glaces, elles aussi faites maison. La carte des vins est courte, avec une petite sélection de six vins au verre, uniquement des crus valaisans. Le service est jeune, sympathique, parfois un peu hésitant. Mais on se réjouit de découvrir cette table très agréable, avec du potentiel et un bon rapport qualité-prix.