Le Beausite by Franck Chouette
Cette belle brasserie du début du XXe siècle aux volumes généreux et au décor «rococo-sobre» a vu se succéder de nombreux chefs. Depuis 2018, c’est Franck Chouette, originaire de la Loire, qui y officie avec doigté. Les propositions sont volontiers tournées vers la mer. Ainsi, une profonde soupe de poissons, délicatement parfumée à la cardamome, accueille quelques morceaux de calamar. Le tartare de dorade est, lui, un peu trop discret et rapidement oublié. En revanche, de fines ravioles aux champignons, hélas un rien trop cuites, ont une longue et agréable persistance en bouche.
Pour la suite, un loup de mer en croûte de sel épate la galerie. Sa cuisson se révèle précise mais sa présentation finale décevante, alors que les petits légumes verts et croquants qui l’accompagnent sont aussi beaux que bons. Ceux qui préfèrent la viande trouveront également leur bonheur avec notamment un tendre suprême de pintade rôti, servi avec une fondue de chou au lard fumé et un lingot de polenta tout à la fois croquant et crémeux. Les desserts sont moins convaincants, à l’image d’un millefeuille pas croustillant à la pistache fatigante. Notons encore un service tout sourire et une carte des vins impressionnante.
Cette belle brasserie du début du XXe siècle aux volumes généreux et au décor «rococo-sobre» a vu se succéder de nombreux chefs. Depuis 2018, c’est Franck Chouette, originaire de la Loire, qui y officie avec doigté. Les propositions sont volontiers tournées vers la mer. Ainsi, une profonde soupe de poissons, délicatement parfumée à la cardamome, accueille quelques morceaux de calamar. Le tartare de dorade est, lui, un peu trop discret et rapidement oublié. En revanche, de fines ravioles aux champignons, hélas un rien trop cuites, ont une longue et agréable persistance en bouche.
Pour la suite, un loup de mer en croûte de sel épate la galerie. Sa cuisson se révèle précise mais sa présentation finale décevante, alors que les petits légumes verts et croquants qui l’accompagnent sont aussi beaux que bons. Ceux qui préfèrent la viande trouveront également leur bonheur avec notamment un tendre suprême de pintade rôti, servi avec une fondue de chou au lard fumé et un lingot de polenta tout à la fois croquant et crémeux. Les desserts sont moins convaincants, à l’image d’un millefeuille pas croustillant à la pistache fatigante. Notons encore un service tout sourire et une carte des vins impressionnante.