La Pinte Communale
Cette Pinte communale, logée dans un bâtiment des années 1950, est partagée entre le bistrot et le restaurant, plus cosy. Depuis huit ans, Alexandre Luquet y défend une cuisine subtile et personnelle, colorée, joliment dressée, à laquelle on ne pourrait faire qu’un reproche, celui de trop systématiser les mousses, purées et crèmes, au détriment de contrastes de consistances plus marqués.
Les mises en bouche marient, pour l’une, un délicieux et délicat tartare de betterave rouge, une crème glacée au chou-fleur un peu terne, sous le chapeau digne du Derby d’Epsom d’une chips à l’algue verte. Généreuse, la mousse de carottes des sables est, elle aussi, accompagnée d’une crème glacée insolite, au parmesan cette fois, et cache sous ses jupes un crumble au gruyère d’alpage dans un beau mariage de goûts et de textures. Puis l’œuf cuit à 67°C se cache pudiquement sous une gelée d’écrevisses du Léman, sur une crème de petits pois parsemée de miettes de féra. La queue de langoustine à la cuisson millimétrée, nacrée à cœur, arrive en sauce au poivron relevée, accompagnée d’une puissante huile à l’ail noir et d’un tartare d’aubergine dans une alliance pleine de caractère. Le filet de saumon des Grisons se marie étonnamment avec de fraîches girolles et une croûte d’escargots. Le citronné d’une écume de verveine et un fenouil confit lui apportent une touche de vivacité bienvenue. Le poulet des Landes en cuisson lente est fondant et délectable. Sa sauce marie sans mièvrerie la douceur de l’orange et la salinité du safran, la douceur de l’une répondant à la vigueur de l’autre. Les desserts vont par deux, avec un mascarpone vanillé fourré d’une gelée de framboises concentrée, sur un biscuit de pistaches et noisettes convaincant, puis un amusant faux œuf au plat dont le blanc est fait d’une crème au chocolat et le jaune d’une glace au fruit de la passion.


Cette Pinte communale, logée dans un bâtiment des années 1950, est partagée entre le bistrot et le restaurant, plus cosy. Depuis huit ans, Alexandre Luquet y défend une cuisine subtile et personnelle, colorée, joliment dressée, à laquelle on ne pourrait faire qu’un reproche, celui de trop systématiser les mousses, purées et crèmes, au détriment de contrastes de consistances plus marqués.
Les mises en bouche marient, pour l’une, un délicieux et délicat tartare de betterave rouge, une crème glacée au chou-fleur un peu terne, sous le chapeau digne du Derby d’Epsom d’une chips à l’algue verte. Généreuse, la mousse de carottes des sables est, elle aussi, accompagnée d’une crème glacée insolite, au parmesan cette fois, et cache sous ses jupes un crumble au gruyère d’alpage dans un beau mariage de goûts et de textures. Puis l’œuf cuit à 67°C se cache pudiquement sous une gelée d’écrevisses du Léman, sur une crème de petits pois parsemée de miettes de féra. La queue de langoustine à la cuisson millimétrée, nacrée à cœur, arrive en sauce au poivron relevée, accompagnée d’une puissante huile à l’ail noir et d’un tartare d’aubergine dans une alliance pleine de caractère. Le filet de saumon des Grisons se marie étonnamment avec de fraîches girolles et une croûte d’escargots. Le citronné d’une écume de verveine et un fenouil confit lui apportent une touche de vivacité bienvenue. Le poulet des Landes en cuisson lente est fondant et délectable. Sa sauce marie sans mièvrerie la douceur de l’orange et la salinité du safran, la douceur de l’une répondant à la vigueur de l’autre. Les desserts vont par deux, avec un mascarpone vanillé fourré d’une gelée de framboises concentrée, sur un biscuit de pistaches et noisettes convaincant, puis un amusant faux œuf au plat dont le blanc est fait d’une crème au chocolat et le jaune d’une glace au fruit de la passion.