La Parenthèse
Pas d’esbroufe dans cette petite maison à la sortie de la ville qui privilégie la simplicité. Seule la cave à vins et à fromages dissimulée derrière une porte de verre prend des airs plus cérémonieux. Le service alterne entre sincère convivialité et naturel un peu trop affirmé. Cela commence par une chouquette bien parfumée à l’absinthe avalée en deux agréables bouchées et un nuage d’une belle huile du nord-est de la Grèce. Tout se décline en «impressions», l’idée de faire un plat de fanes de radis en soupe nous séduit, il s’accompagne d’une crème de raifort. Une portion opulente sans grande nuance, le raifort domine, le potage finit par écœurer. La déclinaison de tomates fraîches et son flan lancent de la couleur, mais aucune surprise au palais. Belle qualité de ris de veau, mais cuisson qui oublie la beauté du rosé. Et, surtout, à quoi servent ces gros morceaux de lard à profusion qui empêchent de se concentrer sur les noix et rendent le plat trop gras? La purée de petits pois reste classique et bien exécutée. Par contre, la galette de pommes de terre semble très fatiguée. La ballottine de volaille percute par son croquant, bien saisie sur le dessus et très tendre à l’intérieur, dans un bon jus et accompagnée d’épinards. Mais le risotto aux herbes colle au plat par sa cuisson outrageuse. En dessert, bonne idée d’associer le citron et la framboise dans une panna cotta florale, alors que le caramel saturé de fleur de sel casse l’équilibre. Le chocolat accompagné de griottes calme les papilles. Au final, les plats semblent représenter une bistronomie honnête, mais toujours avec un élément qui les rend boiteux. Dommage. On se console avec les derniers effluves de cassis qui émanent d’une mondeuse 2018 du Domaine Mermetus.


Pas d’esbroufe dans cette petite maison à la sortie de la ville qui privilégie la simplicité. Seule la cave à vins et à fromages dissimulée derrière une porte de verre prend des airs plus cérémonieux. Le service alterne entre sincère convivialité et naturel un peu trop affirmé. Cela commence par une chouquette bien parfumée à l’absinthe avalée en deux agréables bouchées et un nuage d’une belle huile du nord-est de la Grèce. Tout se décline en «impressions», l’idée de faire un plat de fanes de radis en soupe nous séduit, il s’accompagne d’une crème de raifort. Une portion opulente sans grande nuance, le raifort domine, le potage finit par écœurer. La déclinaison de tomates fraîches et son flan lancent de la couleur, mais aucune surprise au palais. Belle qualité de ris de veau, mais cuisson qui oublie la beauté du rosé. Et, surtout, à quoi servent ces gros morceaux de lard à profusion qui empêchent de se concentrer sur les noix et rendent le plat trop gras? La purée de petits pois reste classique et bien exécutée. Par contre, la galette de pommes de terre semble très fatiguée. La ballottine de volaille percute par son croquant, bien saisie sur le dessus et très tendre à l’intérieur, dans un bon jus et accompagnée d’épinards. Mais le risotto aux herbes colle au plat par sa cuisson outrageuse. En dessert, bonne idée d’associer le citron et la framboise dans une panna cotta florale, alors que le caramel saturé de fleur de sel casse l’équilibre. Le chocolat accompagné de griottes calme les papilles. Au final, les plats semblent représenter une bistronomie honnête, mais toujours avec un élément qui les rend boiteux. Dommage. On se console avec les derniers effluves de cassis qui émanent d’une mondeuse 2018 du Domaine Mermetus.