La Fabrique Cornu
Depuis le rooftop de la Fabrique Cornu, nommé Le 1424 en référence au code postal du village, on embrasse un panorama contrasté entre nature cultivée et zone industrielle. Dans cet espace lumineux et aéré, le chef travaille des produits de saison et régionaux pour des résultats hélas plus esthétiques que savoureux. Ainsi, quelques ravioles à la pâte épaisse enferment un cœur de potimarron où l’arôme du légume disparaît derrière un cumin très sauvage et dominant. Heureusement, le cromesquis bien croustillant de Mont-d’Or accompagné de charcuterie rustique est plus équilibré malgré des saveurs bien affirmées. Le filet d’omble de fontaine, au goût très puissant, arrive trop cuit sur un lit de risotto au salsifis crémeux, le tout devenant rapidement écœurant. Côté viande, le romsteck de bœuf rassure: il est tendre et savoureux, accompagné de tronçons de poireau grillés. Arrivent les desserts, clairement supérieurs au reste du repas. Nous avons particulièrement apprécié un étonnant et délicieux sorbet aux petits pois répondant à merveille aux notes exotiques d’une crème à la mangue et au fruit de la passion. Mêmes louanges pour la réinterprétation de tarte Tatin où pommes et poires caramélisées côtoient un biscuit façon madeleine au citron ravigotant.


Depuis le rooftop de la Fabrique Cornu, nommé Le 1424 en référence au code postal du village, on embrasse un panorama contrasté entre nature cultivée et zone industrielle. Dans cet espace lumineux et aéré, le chef travaille des produits de saison et régionaux pour des résultats hélas plus esthétiques que savoureux. Ainsi, quelques ravioles à la pâte épaisse enferment un cœur de potimarron où l’arôme du légume disparaît derrière un cumin très sauvage et dominant. Heureusement, le cromesquis bien croustillant de Mont-d’Or accompagné de charcuterie rustique est plus équilibré malgré des saveurs bien affirmées. Le filet d’omble de fontaine, au goût très puissant, arrive trop cuit sur un lit de risotto au salsifis crémeux, le tout devenant rapidement écœurant. Côté viande, le romsteck de bœuf rassure: il est tendre et savoureux, accompagné de tronçons de poireau grillés. Arrivent les desserts, clairement supérieurs au reste du repas. Nous avons particulièrement apprécié un étonnant et délicieux sorbet aux petits pois répondant à merveille aux notes exotiques d’une crème à la mangue et au fruit de la passion. Mêmes louanges pour la réinterprétation de tarte Tatin où pommes et poires caramélisées côtoient un biscuit façon madeleine au citron ravigotant.