La Cantine du Neubourg
Ici, le chef, Lawrence Banberger, cuisine dans un petit espace au son d’un reggae chaloupé. Sur la terrasse, quand l’averse arrive, le service attentif déploie un store protecteur et propose une couverture. Sur la carte, de jolis dessins réalisés à la main accompagnent des propositions qui font saliver. Des plats habituels se laissent revisiter en douceur, comme ces trois falafels au cœur vert herbacé et moelleux, le houmous reste délicat, comme le tzatziki onctueux qui le recouvre, et le coulis de tomates redonne un peu d’acidité. A l’instar du long plat pastel qui le présente, cela reste dans la douceur et offre une interprétation personnelle de la gastronomie orientale, mais cela manque un peu d’épices. Dans l’autre assiette, le sorbet à la tomate et au basilic apporte un twist, une vision à la traditionnelle tomate-mozzarella, tout comme ce fromage transformé en panna cotta ferme et voluptueuse. Chaque bouchée permet d’apprécier la dimension florale du mélange de goûts. Le palais ainsi calmé peut se préparer à accueillir des plats principaux aux goûts plus bagarreurs. Les spare ribs de veau marinés au mezcal sont recouverts d’une épaisse sauce barbecue qui envoie des déflagrations de chaleur. La viande se détache de l’os en fins fragments, sa chair délicate et son gras bien dosé donnent du plaisir grâce à une cuisson qui prend son temps. La bonne idée de la toute fraîche salade de chèvre chaud reste le granola de fruits qui donne du croquant. Dommage que le plat soit arrosé si massivement de vinaigre de framboise et baie de Timut qui anesthésie les autres goûts. La fine couche de pâte qui enveloppe le fromage manque aussi de nuance. En dessert, on retrouve le même dressage qu’avec les falafels, les trois boules pâtissières proposent une crème à la framboise dans une onctueuse pâte à choux avec des éclats de noisettes. Cela marche bien, on apprécie que le sucre ne domine pas tout. Au final se succèdent des propositions immédiatement lisibles avec une dose bienvenue de créativité.
Ici, le chef, Lawrence Banberger, cuisine dans un petit espace au son d’un reggae chaloupé. Sur la terrasse, quand l’averse arrive, le service attentif déploie un store protecteur et propose une couverture. Sur la carte, de jolis dessins réalisés à la main accompagnent des propositions qui font saliver. Des plats habituels se laissent revisiter en douceur, comme ces trois falafels au cœur vert herbacé et moelleux, le houmous reste délicat, comme le tzatziki onctueux qui le recouvre, et le coulis de tomates redonne un peu d’acidité. A l’instar du long plat pastel qui le présente, cela reste dans la douceur et offre une interprétation personnelle de la gastronomie orientale, mais cela manque un peu d’épices. Dans l’autre assiette, le sorbet à la tomate et au basilic apporte un twist, une vision à la traditionnelle tomate-mozzarella, tout comme ce fromage transformé en panna cotta ferme et voluptueuse. Chaque bouchée permet d’apprécier la dimension florale du mélange de goûts. Le palais ainsi calmé peut se préparer à accueillir des plats principaux aux goûts plus bagarreurs. Les spare ribs de veau marinés au mezcal sont recouverts d’une épaisse sauce barbecue qui envoie des déflagrations de chaleur. La viande se détache de l’os en fins fragments, sa chair délicate et son gras bien dosé donnent du plaisir grâce à une cuisson qui prend son temps. La bonne idée de la toute fraîche salade de chèvre chaud reste le granola de fruits qui donne du croquant. Dommage que le plat soit arrosé si massivement de vinaigre de framboise et baie de Timut qui anesthésie les autres goûts. La fine couche de pâte qui enveloppe le fromage manque aussi de nuance. En dessert, on retrouve le même dressage qu’avec les falafels, les trois boules pâtissières proposent une crème à la framboise dans une onctueuse pâte à choux avec des éclats de noisettes. Cela marche bien, on apprécie que le sucre ne domine pas tout. Au final se succèdent des propositions immédiatement lisibles avec une dose bienvenue de créativité.