La Belle Croix
Les majestueux platanes qui ornent la terrasse, plantés à l’époque du marquis de Champagne, témoignent de la grande histoire de cette vénérable bâtisse. Depuis sa rénovation, la Belle-Croix fait figure de nouvelle référence gastronomique bienvenue dans la région. Et elle le reste, même si le chef a changé.
Ce dernier, Kaiichi Arimoto, a fait ses classes dans de grandes maisons, dont le Cheval Blanc, à l’hôtel Les Trois Rois, à Bâle, aux côtés de Peter Knogel. Et la filiation semble évidente lorsque l’on découvre le style de sa cuisine: élégante, épurée, valorisant des produits nobles par des dressages soignés.
Dans la salle à l’atmosphère élégante d’une brasserie parisienne, la brigade de service est résolument jeune et joviale, attachée à la qualité de la prestation aussi.
La carte décline des classiques de brasserie revisités, tels que des ris de veau au yuzu, une cassolette aux morilles et aux asperges blanches ou une double entrecôte au vin rouge.
Le «Menu de la marquise» varie au gré des saisons et propose, ce jour-là, en amuse-bouche un pavé de sandre croustillant et soyeux sur une émulsion au paprika, qui annonce l’ambition de la cuisine du chef.
Il est suivi par un velouté d’artichaut, garni de dés de foie gras poêlés, accompagné d’une sauce périgourdine et généreusement garni de truffe râpée. C’est un mariage classique mais qui fonctionne à merveille. Les ris de veau, disposés sur un risotto au citron et décorés d’une émulsion au persil, sont assaisonnés par un joli jus corsé. Le tout est délicieusement régressif.
Autre plat excellent mais sans surprise, le filet de sandre décliné avec une jardinière de légumes et une sauce au beurre blanc émulsionné. Le canard de Challans rôti sur la peau, rosé à cœur, a fait sensation, notamment grâce à sa délicate mousseline de céleri et à ses tronçons de poireau grillés.
Les desserts sont dans la même veine avec, notamment, une douceur au praliné et au chocolat, dans un élégant dressage de crèmes montées sur un sablé au chocolat et un sorbet au praliné.
La carte des vins est bien fournie, avec quelques belles sélections du Vully.
Les majestueux platanes qui ornent la terrasse, plantés à l’époque du marquis de Champagne, témoignent de la grande histoire de cette vénérable bâtisse. Depuis sa rénovation, la Belle-Croix fait figure de nouvelle référence gastronomique bienvenue dans la région. Et elle le reste, même si le chef a changé.
Ce dernier, Kaiichi Arimoto, a fait ses classes dans de grandes maisons, dont le Cheval Blanc, à l’hôtel Les Trois Rois, à Bâle, aux côtés de Peter Knogel. Et la filiation semble évidente lorsque l’on découvre le style de sa cuisine: élégante, épurée, valorisant des produits nobles par des dressages soignés.
Dans la salle à l’atmosphère élégante d’une brasserie parisienne, la brigade de service est résolument jeune et joviale, attachée à la qualité de la prestation aussi.
La carte décline des classiques de brasserie revisités, tels que des ris de veau au yuzu, une cassolette aux morilles et aux asperges blanches ou une double entrecôte au vin rouge.
Le «Menu de la marquise» varie au gré des saisons et propose, ce jour-là, en amuse-bouche un pavé de sandre croustillant et soyeux sur une émulsion au paprika, qui annonce l’ambition de la cuisine du chef.
Il est suivi par un velouté d’artichaut, garni de dés de foie gras poêlés, accompagné d’une sauce périgourdine et généreusement garni de truffe râpée. C’est un mariage classique mais qui fonctionne à merveille. Les ris de veau, disposés sur un risotto au citron et décorés d’une émulsion au persil, sont assaisonnés par un joli jus corsé. Le tout est délicieusement régressif.
Autre plat excellent mais sans surprise, le filet de sandre décliné avec une jardinière de légumes et une sauce au beurre blanc émulsionné. Le canard de Challans rôti sur la peau, rosé à cœur, a fait sensation, notamment grâce à sa délicate mousseline de céleri et à ses tronçons de poireau grillés.
Les desserts sont dans la même veine avec, notamment, une douceur au praliné et au chocolat, dans un élégant dressage de crèmes montées sur un sablé au chocolat et un sorbet au praliné.
La carte des vins est bien fournie, avec quelques belles sélections du Vully.