Carvi Noir
On se croirait dans un quartier branché de Berlin en entrant dans cette maison du XIXe siècle à la façade décatie. Car ici, on rompt avec les conventions de la restauration traditionnelle. A l’intérieur, la déco façon récup est très étudiée: murs bleu canard et cadres de fenêtre gris anthracite, objets chinés, services et couverts de grand-mère dépareillés, bougies partout… Jusque dans l’assiette, où l’on joue avec les cultures et les saveurs avec beaucoup de modernité. La formule est celle des mezzés libanais, que l’on partage si l’on veut, en version végétarienne si l’on préfère. De la salade méchouia et ses légumes cuits aux effluves d’origan jusqu’au houmous, puis aux capuns de pak-choï et crème de noisettes (l’ancestrale recette grisonne revisitée) ou à la goulache hongroise, on se régale. Sans parler des aubergines en vinaigrette à l’ail et à la coriandre, délicieuses. Tout est d’une simplicité gourmande régressive. Les trois fromages ont le bon goût d’être de la région (dont un exquis brebis bleu). Ils sont servis avec des noisettes torréfiées et une confiture de pruneaux. Il n’y a que la tarte aux fraises qui n’est franchement pas très belle avec sa crème de pistaches qui manque d’ampleur. On lui préférera les fraises marinées accompagnées de yaourt parfumé. Joli choix de vins nature, bios et orange. Service souriant et charmant.
On se croirait dans un quartier branché de Berlin en entrant dans cette maison du XIXe siècle à la façade décatie. Car ici, on rompt avec les conventions de la restauration traditionnelle. A l’intérieur, la déco façon récup est très étudiée: murs bleu canard et cadres de fenêtre gris anthracite, objets chinés, services et couverts de grand-mère dépareillés, bougies partout… Jusque dans l’assiette, où l’on joue avec les cultures et les saveurs avec beaucoup de modernité. La formule est celle des mezzés libanais, que l’on partage si l’on veut, en version végétarienne si l’on préfère. De la salade méchouia et ses légumes cuits aux effluves d’origan jusqu’au houmous, puis aux capuns de pak-choï et crème de noisettes (l’ancestrale recette grisonne revisitée) ou à la goulache hongroise, on se régale. Sans parler des aubergines en vinaigrette à l’ail et à la coriandre, délicieuses. Tout est d’une simplicité gourmande régressive. Les trois fromages ont le bon goût d’être de la région (dont un exquis brebis bleu). Ils sont servis avec des noisettes torréfiées et une confiture de pruneaux. Il n’y a que la tarte aux fraises qui n’est franchement pas très belle avec sa crème de pistaches qui manque d’ampleur. On lui préférera les fraises marinées accompagnées de yaourt parfumé. Joli choix de vins nature, bios et orange. Service souriant et charmant.