Café Cher-Mignon
Perché au-dessus de la plaine du Rhône face au vaste panorama alpin, ce café de village centenaire propose sa terrasse et ses trois petites salles à manger pour y déguster une cuisine fraîche, locale jusqu’au potager de la maison, et deux chambres d’hôte pour qui voudrait y séjourner. Le soir, le menu du printemps commence par une royale de chanterelles parfumées, avec un œuf poché tout frais, mais un peu froid, servi dans une espuma de fromage d’alpage avec un petit croquant rustique. Le carpaccio de bœuf d’Icogne est goûteux et fondant avec un tartare
de tomates de la région, des chips et de la gelée d’artichaut du jardin. Mais, tôt cueillies, les feuilles de sauge frites sont dépourvues de tout parfum à chaque plat. Pour suivre, un filet de turbot parfaitement poêlé réjouit, accompagné d’un ravioli aux asperges vertes et de pointes rôties, douce amertume relevée par une émulsion à la rhubarbe un peu liquide et salée par une pointe de caviar. La pièce de veau, poêlée elle aussi, est remarquablement tendre, frottée aux épices et parfumée au café, saveur que l’on retrouve émulsionnée et mariée à des morilles fondantes, des carottes rôties et de tendres courgettes.
Pour finir, on ne retiendra pas une verrine de rhubarbe à la vanille, glace verveine et crème sans relief. Mais on rosira de plaisir à la conversation fraises, meringue et champagne, généreuse gourmandise pleine de saveur fruitée. Le service, un peu distrait, et les coussins qu’il ne faut pas toucher donnent envie de petits ajustements pour apprécier tout à fait le charme de cette adresse magique!
Perché au-dessus de la plaine du Rhône face au vaste panorama alpin, ce café de village centenaire propose sa terrasse et ses trois petites salles à manger pour y déguster une cuisine fraîche, locale jusqu’au potager de la maison, et deux chambres d’hôte pour qui voudrait y séjourner. Le soir, le menu du printemps commence par une royale de chanterelles parfumées, avec un œuf poché tout frais, mais un peu froid, servi dans une espuma de fromage d’alpage avec un petit croquant rustique. Le carpaccio de bœuf d’Icogne est goûteux et fondant avec un tartare
de tomates de la région, des chips et de la gelée d’artichaut du jardin. Mais, tôt cueillies, les feuilles de sauge frites sont dépourvues de tout parfum à chaque plat. Pour suivre, un filet de turbot parfaitement poêlé réjouit, accompagné d’un ravioli aux asperges vertes et de pointes rôties, douce amertume relevée par une émulsion à la rhubarbe un peu liquide et salée par une pointe de caviar. La pièce de veau, poêlée elle aussi, est remarquablement tendre, frottée aux épices et parfumée au café, saveur que l’on retrouve émulsionnée et mariée à des morilles fondantes, des carottes rôties et de tendres courgettes.
Pour finir, on ne retiendra pas une verrine de rhubarbe à la vanille, glace verveine et crème sans relief. Mais on rosira de plaisir à la conversation fraises, meringue et champagne, généreuse gourmandise pleine de saveur fruitée. Le service, un peu distrait, et les coussins qu’il ne faut pas toucher donnent envie de petits ajustements pour apprécier tout à fait le charme de cette adresse magique!