Brasserie le National
Cet établissement dynamique situé à l’entrée de la ville est une étape pour amateurs de viande, de tradition et de nouvelle brasserie. Le jeune chef y met sa patte sur des mets plutôt simples, tartares, burgers et bons classiques pour carnivores, en prêtant attention aux détails qui font tout le plaisir. Une salade de crudités de qualité, par exemple, croquante et délicieuse, avec des herbes fraîches et des graines de courge torréfiées, une petite vinaigrette maison, et on s’ouvre l’appétit gaiement. Foie gras et escargots sont à la carte mais on tente l’os à moelle, qui s’avère bon sans être remarquable, servi avec une moutarde à gros grains. Les tartares recèlent de bonnes associations, comme ce bœuf et fromage de chèvre, ce dernier enrobant suavement la viande coupée au couteau et les éclats de noix, à déguster avec toast et saladine. Toujours façon brasserie, l’onglet de bœuf pour qui aime le goût et la texture de ce morceau trop rare, servi avec une délicieuse macédoine de légumes de saison, fèves, ail frais, dés de courgette et pesto d’herbes. La sauce aux échalotes est un peu sage et l’excellent gratin dauphinois reste longtemps terriblement brûlant. Les amateurs de coupes glacées seront comblés, et les desserts du chef valent le détour. Comme cette charmante tartelette aux fraises avec son sablé breton, sa mousse aux pistaches toute légère accompagnée d’un sorbet cassis et d’une tuile au sésame, un délice d’équilibre. La carte des vins est courte et valaisanne et celle des bières offre une intéressante sélection. Le service est un peu lent à démarrer mais l’accueil est chaleureux.


Cet établissement dynamique situé à l’entrée de la ville est une étape pour amateurs de viande, de tradition et de nouvelle brasserie. Le jeune chef y met sa patte sur des mets plutôt simples, tartares, burgers et bons classiques pour carnivores, en prêtant attention aux détails qui font tout le plaisir. Une salade de crudités de qualité, par exemple, croquante et délicieuse, avec des herbes fraîches et des graines de courge torréfiées, une petite vinaigrette maison, et on s’ouvre l’appétit gaiement. Foie gras et escargots sont à la carte mais on tente l’os à moelle, qui s’avère bon sans être remarquable, servi avec une moutarde à gros grains. Les tartares recèlent de bonnes associations, comme ce bœuf et fromage de chèvre, ce dernier enrobant suavement la viande coupée au couteau et les éclats de noix, à déguster avec toast et saladine. Toujours façon brasserie, l’onglet de bœuf pour qui aime le goût et la texture de ce morceau trop rare, servi avec une délicieuse macédoine de légumes de saison, fèves, ail frais, dés de courgette et pesto d’herbes. La sauce aux échalotes est un peu sage et l’excellent gratin dauphinois reste longtemps terriblement brûlant. Les amateurs de coupes glacées seront comblés, et les desserts du chef valent le détour. Comme cette charmante tartelette aux fraises avec son sablé breton, sa mousse aux pistaches toute légère accompagnée d’un sorbet cassis et d’une tuile au sésame, un délice d’équilibre. La carte des vins est courte et valaisanne et celle des bières offre une intéressante sélection. Le service est un peu lent à démarrer mais l’accueil est chaleureux.