À la Vieille Auberge
A mi-chemin entre Orbe et Yverdon se cache une adresse paisible, rassurante et gourmande. Depuis plus d’une décennie, Eric Hamart enchante ses hôtes avec une cuisine authentique qui se déguste aussi bien dans la cossue salle à manger aux belles boiseries que sur la petite terrasse adjacente. Lieux où règne sans partage son épouse Myriam, maîtresse de maison bienveillante aux conseils avisés. Que ce soit dans la cuisson d’une viande ou dans le choix des vins, parmi lesquels ceux du voisin de palier Benjamin Morel.
Gage de fraîcheur et de régularité, la carte se veut volontairement courte: un menu, trois entrées et quatre plats, renouvelés à chaque saison. Ainsi lentilles beluga et lamelles de saucisson vaudois constituent une mise en bouche des plus réussies. Tout aussi convaincant, le tartare de filets de perche fumés est magnifiquement associé à un velouté de petits pois glacé alors que les crevettes nagent dans un bouillon à la citronnelle tiède agrémenté de pak-choï. Malgré un assaisonnement timide, les sot-l’y-laisse s’avèrent tendres à souhait. Ils reposent sur un feuilleté croustillant et bénéficient d’un subtil jus infusé à l’estragon. La suite? Un beau médaillon de grenadin de veau accompagné d’une généreuse sauce aux morilles et au vin jaune, mais aussi un filet de turbot rôti bien coloré et son excellent beurre au cerfeuil. On regrettera simplement le manque de variation dans les accompagnements.
Avant de quitter les Côtes de l’Orbe, comment ne pas faire honneur aux desserts du chef? Il y a, d’un côté, ce délicieux nougat glacé au chocolat surmonté de morceaux de meringue qui craquent sous la dent. De l’autre, cette tarte soufflée au citron et son sorbet aux fraises d’anthologie!


A mi-chemin entre Orbe et Yverdon se cache une adresse paisible, rassurante et gourmande. Depuis plus d’une décennie, Eric Hamart enchante ses hôtes avec une cuisine authentique qui se déguste aussi bien dans la cossue salle à manger aux belles boiseries que sur la petite terrasse adjacente. Lieux où règne sans partage son épouse Myriam, maîtresse de maison bienveillante aux conseils avisés. Que ce soit dans la cuisson d’une viande ou dans le choix des vins, parmi lesquels ceux du voisin de palier Benjamin Morel.
Gage de fraîcheur et de régularité, la carte se veut volontairement courte: un menu, trois entrées et quatre plats, renouvelés à chaque saison. Ainsi lentilles beluga et lamelles de saucisson vaudois constituent une mise en bouche des plus réussies. Tout aussi convaincant, le tartare de filets de perche fumés est magnifiquement associé à un velouté de petits pois glacé alors que les crevettes nagent dans un bouillon à la citronnelle tiède agrémenté de pak-choï. Malgré un assaisonnement timide, les sot-l’y-laisse s’avèrent tendres à souhait. Ils reposent sur un feuilleté croustillant et bénéficient d’un subtil jus infusé à l’estragon. La suite? Un beau médaillon de grenadin de veau accompagné d’une généreuse sauce aux morilles et au vin jaune, mais aussi un filet de turbot rôti bien coloré et son excellent beurre au cerfeuil. On regrettera simplement le manque de variation dans les accompagnements.
Avant de quitter les Côtes de l’Orbe, comment ne pas faire honneur aux desserts du chef? Il y a, d’un côté, ce délicieux nougat glacé au chocolat surmonté de morceaux de meringue qui craquent sous la dent. De l’autre, cette tarte soufflée au citron et son sorbet aux fraises d’anthologie!